Les rumeurs récentes suggèrent un bouleversement dans l’accord Disney-Sony concernant Spider-Man, assouplissant les restrictions pour les croisements de méchants. La nouvelle entente de Sony avec Marvel exige d’informer sur l’utilisation des méchants, offrant de nouvelles opportunités de collaboration avec le MCU. Un aperçu historique du partenariat Marvel-Sony montre la nécessité d’une collaboration pour revitaliser la franchise Spider-Man.
Spider-Man est un pilier du MCU depuis 2016, suite à la révolution du partenariat Disney/Marvel Studios-Sony. Désormais, des rumeurs récentes suggèrent un changement dans l’accord qui pourrait apporter des twists intrigants dans l’avenir de l’homme-araignée.
Bien que Spider-Man ait été un personnage clé du MCU grâce à la collaboration Marvel-Sony, ce dernier a simultanément développé son propre univers avec des films dérivés centrés sur la galerie de méchants de Spider-Man, tels que Venom et Kraven le chasseur. Pendant des années, les fans ont spéculé sur un croisement entre le MCU et l’univers Spider-Verse de Sony, espérant voir ces méchants combattre Spider-Man sur grand écran. Sony avait précédemment restreint la manière dont Marvel pouvait utiliser les éléments de Spider-Man, compliquant les choses pour le MCU. Cependant, des rapports récents indiquent que Sony a assoupli certaines de ces restrictions, ouvrant la voie à davantage de croisements de méchants entre les deux franchises.
Une mise à jour récente de TheGeekyCast a révélé de nouveaux détails sur le rôle élargi de Spider-Man dans le MCU, mettant en lumière des changements dans le partenariat Disney-Sony. Selon l’accord révisé, Sony doit désormais informer Marvel Studios des méchants de Spider-Man qu’il prévoit d’utiliser dans ses projets non-MCU. En conséquence, Marvel sera empêché d’utiliser ces personnages jusqu’à au moins 30 jours après la sortie en VOD du film Sony. Cet arrangement pourrait potentiellement permettre à Marvel d’introduire des personnages comme Venom ou Kraven le chasseur dans le MCU, peut-être en tant que nouvelles variantes, distinctes des versions vues dans le Spiderverse de Sony. De plus, Sony doit se conformer à de nouvelles directives, dont un budget minimum de 75 millions de dollars pour tout film Marvel qu’il produit et une sortie dans au moins 2 000 salles de cinéma aux États-Unis. Cet accord remanié suggère une reconfiguration mutuellement bénéfique pour le MCU et l’univers Spider-Man de Sony, offrant de nouvelles opportunités de collaboration et de narration.
Malgré le succès des films Spider-Man, les développements les plus significatifs de la franchise se sont produits en coulisses. Dans les années 90, Marvel visait à étendre sa portée en concédant des licences de super-héros à divers studios hollywoodiens, transformant efficacement les films en de coûteuses publicités pour leurs bandes dessinées et marchandises. Un accord pivot a été conclu avec Sony pour Spider-Man, qui a initialement donné des succès au box-office avec la trilogie originale de Tobey Maguire. Cependant, le redémarrage avec Andrew Garfield, en particulier The Amazing Spider-Man 2, a déçu tant sur le plan critique que commercial. Reconnaissant leurs limites en termes de contenu, Sony a réalisé qu’ils avaient besoin d’un partenariat révolutionnaire avec l’univers Marvel pour revitaliser la franchise. L’ancienne cadre de Sony, Amy Pascal, a exprimé des inquiétudes quant au manque d’intrigues viables, déclarant : « Je n’ai que l’univers de Spidey… à moins que je ne m’associe avec Marvel. » Cela a conduit à une collaboration avec Marvel Studios, amenant Tom Holland dans le rôle et le faisant débuter dans Captain America: Civil War. Sa trilogie, commençant par Spider-Man: Homecoming, et ses apparitions dans Avengers: Infinity War et Endgame ont solidifié la place de Spider-Man au sein du MCU.
Même avec le succès des films Spider-Man du MCU, Sony continue d’élargir son Spider-Verse avec des films en prises de vue réelles centrés sur des personnages moins connus. Alors que certains films comme Venom ont prospéré, d’autres comme Madame Web et Morbius ont reçu des critiques mitigées voire ont carrément fait un flop. Cela soulève la question : pourquoi Sony, qui a des franchises réussies avec Spider-Man de Tom Holland et le Spider-Verse animé, se concentre-t-il sur ces projets sans Spider-Man ? La réponse réside dans une stipulation de l’accord original qui oblige Sony à produire un film centré sur Spider environ tous les cinq ans et demi, en manquant ce délai, ils risquent de perdre une propriété intellectuelle importante. Des discussions récentes suggèrent que Marvel Studios et Sony affinent leur collaboration, ouvrant potentiellement la voie à un rôle plus important de Spider-Man dans les projets futurs, y compris Spider-Man 4 et Avengers: Doomsday. Alors que nous anticipons la rencontre tant attendue entre Peter Parker de Tom Holland et Venom de Tom Hardy, les fans espèrent que ce partenariat conduira à une synergie encore plus grande entre les deux studios.
Source : TheGeekyCast | X