jeu 14 novembre 2024
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Liste des meilleurs jeux 2024

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Après une année 2023 exceptionnelle en termes de sorties de jeux vidéo de haute qualité, 2024 a la lourde tâche de maintenir le cap. L’année précédente a vu fleurir de nombreux prétendants au titre de Jeu de l’Année, accompagnés d’une pléthore de titres remarquables dans divers genres.
Le début de 2024 s’annonce prometteur, avec l’arrivée de suites attendues et de remakes de classiques adorés. Sauf reports majeurs, nous nous dirigeons vers une nouvelle année riche en expériences ludiques incontournables et en jeux qui pourraient redéfinir leurs genres respectifs. Les attentes sont particulièrement élevées pour des titres comme Final Fantasy XIV Dawntrail, Senua’s Saga: Hellblade 2, ou encore STALKER 2: Heart of Chornobyl, pour n’en citer que quelques-uns.
Comme l’an passé, nous suivrons de près les meilleurs jeux de l’année. Pour figurer dans notre sélection, un jeu devra obtenir une note d’au moins 8 sur 10 lors de notre évaluation – ce qui représente déjà une excellente performance ! Cela ne signifie pas pour autant que les jeux moins bien notés (ou que nous n’aurions pas eu l’occasion de tester) sont à ignorer. Il y a toujours du plaisir à tirer de ces titres, même s’ils n’atteignent pas ce seuil d’excellence. Voici donc notre comparatif des meilleurs jeux de l’année :

Astro Bot — 9/10

Astro’s Playroom s’est imposé comme l’un des meilleurs jeux sur PS5 depuis des années, et ce gratuitement ! Avec Astro Bot, Team Asobi a confirmé sa place parmi les studios first-party les plus talentueux de Sony.
Cette aventure palpitante, d’un charme irrésistible, offre un plaisir de jeu constant grâce à ses mécaniques de plateforme solides, une multitude de secrets à découvrir, et une utilisation remarquable de la manette DualSense. Cette dernière vous donne véritablement l’impression de faire partie intégrante du voyage d’Astro.
Le jeu propose une expérience de plateforme captivante, enrichie par une myriade de détails et de clins d’œil à l’histoire de PlayStation. Chaque niveau regorge de trouvailles ludiques et visuelles, rendant l’exploration particulièrement gratifiante.

Elden Ring: Shadow of the Erdtree — 10/10

En 2024, Shadow of the Erdtree s’impose comme le premier jeu à décrocher la note parfaite de 10/10 dans notre magazine. Cette extension incarne tout ce que vous adorez dans Elden Ring, porté à un niveau d’excellence absolu.
Venant parachever la grandiose épopée d’Elden Ring, ce contenu additionnel insuffle une nouvelle vie à un jeu déjà exceptionnel. Il enrichit l’expérience avec du contenu de gameplay inédit, des affrontements contre des boss encore plus redoutables, et des environnements toujours plus époustouflants.
L’extension brille par sa capacité à repousser les limites d’un univers déjà fascinant. Les nouveaux lieux à explorer sont d’une beauté à couper le souffle, chacun recelant ses propres mystères et défis. La direction artistique, fidèle à l’esthétique si particulière de FromSoftware, atteint ici des sommets de créativité.
Les combats, pierre angulaire de l’expérience Elden Ring, gagnent encore en profondeur et en intensité. Les nouveaux boss sont des monuments de design, exigeant des joueurs qu’ils maîtrisent parfaitement les mécaniques de jeu pour espérer triompher.
L’histoire, distillée avec subtilité à travers l’exploration et les rencontres, apporte un éclairage nouveau sur le lore riche et complexe du jeu. Chaque découverte est une invitation à plonger plus profondément dans cet univers captivant.

Animal Well — 9/10

Animal Well, à première vue, pourrait passer pour un metroidvania mignon et sans prétention. Mais ne vous y trompez pas : plus vous vous enfoncez dans ses profondeurs, plus l’expérience devient surréaliste, vous poussant inexorablement vers sa conclusion.
Œuvre du développeur solo Billy Basso, ce jeu est une véritable boîte à surprises. Chaque nouvelle salle de son univers baigné de néons est une invitation à l’exploration, un appel irrésistible à la découverte.
L’esthétique visuelle d’Animal Well est un délice pour les yeux. Les couleurs vives et les effets de lumière créent une atmosphère unique, à la fois fascinante et légèrement inquiétante. Cette ambiance particulière contribue grandement à l’immersion du joueur dans cet univers étrange et captivant.
Le level design est un modèle du genre, alternant habilement entre passages exigeants et moments de découverte. Chaque zone recèle ses propres mystères, et le jeu excelle à distiller ses secrets au compte-gouttes, maintenant constamment l’intérêt du joueur en éveil.
Les mécaniques de jeu, bien que familières aux amateurs du genre, sont subtilement réinventées pour offrir une expérience fraîche et stimulante. La progression se fait naturellement, au rythme des découvertes et des nouvelles capacités acquises.
Animal Well est une preuve éclatante de ce qu’un développeur passionné peut accomplir en solo. C’est un jeu qui vous hantera bien après l’avoir terminé, vous invitant à replonger dans ses profondeurs pour percer tous ses mystères. Une pépite indé à ne pas manquer pour les amateurs d’expériences originales et envoûtantes.

Balatro — 9/10

Juste au moment où l’on pensait avoir fait le tour des possibilités du genre roguelite, voilà que Balatro débarque pour nous offrir une agréable surprise. Ce jeu audacieux mêle des parties de poker endiablées à des mécaniques de construction de deck profondes, le tout enrobé dans une apparente simplicité qui cache en réalité des couches de complexité insoupçonnées.
Dès les premières mains, Balatro vous happe dans son univers addictif. Le rythme effréné des parties s’accorde parfaitement avec la profondeur stratégique offerte par la construction du deck. Chaque décision prise influence directement vos chances de survie et de succès, créant une tension palpable à chaque tour.
L’équilibre entre hasard et stratégie est remarquablement bien dosé. Si la chance joue évidemment un rôle dans la distribution des cartes, c’est votre capacité à exploiter au mieux votre main et à anticiper les tours suivants qui fera vraiment la différence. Cette alchimie subtile entre chance et skill rend chaque partie unique et palpitante.
Visuellement, Balatro opte pour un style épuré qui sert parfaitement son gameplay. L’interface claire et intuitive permet de se concentrer sur l’essentiel : les cartes et les combinaisons à former. Les effets visuels, bien que discrets, ponctuent agréablement les moments forts de chaque partie.
La rejouabilité est l’un des points forts de Balatro. Avec une multitude de cartes à débloquer, de stratégies à explorer et de défis à relever, le jeu vous tiendra en haleine pendant de nombreuses heures. Chaque run est une opportunité d’affiner votre style de jeu et de repousser vos limites.

Destiny 2: La forme finale — 9/10

Bungie avait une lourde tâche : offrir une conclusion satisfaisante à la Saga de la Lumière et des Ténèbres de Destiny. Non seulement « La Forme Finale » a répondu à ces attentes, mais elle les a surpassées avec brio. Cette extension propulse Destiny 2 vers de nouveaux sommets grâce à un récit palpitant, des changements de gameplay percutants et un final qui a su unir sa communauté.
L’histoire de « La Forme Finale » est un véritable tour de force narratif. Elle tisse habilement les nombreux fils scénaristiques développés au fil des années, offrant aux joueurs de longue date les réponses tant attendues tout en restant accessible aux nouveaux venus. Les enjeux colossaux et les rebondissements inattendus maintiennent le joueur en haleine du début à la fin.
Sur le plan du gameplay, cette extension apporte des changements significatifs qui renouvellent en profondeur l’expérience de jeu. Les nouvelles mécaniques s’intègrent parfaitement à l’arsenal existant, offrant aux Gardiens des possibilités tactiques inédites. Ces ajouts ne sont pas de simples gadgets, mais de véritables outils qui redéfinissent la façon d’aborder les combats.
Les environnements de « La Forme Finale » sont à couper le souffle. Les artistes de Bungie ont laissé libre cours à leur créativité, concevant des paysages qui défient l’imagination et renforcent le sentiment d’explorer l’inconnu. Chaque zone est un régal visuel qui invite à l’exploration et à l’émerveillement.
Le point fort de cette extension réside peut-être dans sa capacité à unir la communauté autour d’un objectif commun. Les défis proposés, qu’ils soient en PvE ou en PvP, encouragent la coopération et la synergie entre les joueurs. Le sentiment d’accomplissement partagé lors du dénouement final est tout simplement exaltant.
« La Forme Finale » n’est pas qu’une simple conclusion, c’est l’apothéose de tout ce qui a fait le succès de Destiny. Elle rend hommage au passé de la franchise tout en ouvrant la voie à un avenir prometteur. Une extension magistrale qui restera gravée dans la mémoire des Gardiens pendant longtemps.

Dragon’s Dogma 2 — 9/10

Douze ans après la sortie du premier opus, Dragon’s Dogma 2 reprend les meilleurs éléments de cette épopée fantastique pour nous offrir un RPG en monde ouvert véritablement enchanteur. Bien qu’il ne révolutionne pas le genre, cette suite sublime les forces de son prédécesseur grâce à des moments d’émergence narrative, des avancées technologiques remarquables et un gameplay varié, créant ainsi une sensation d’aventure grisante.
L’univers de Dragon’s Dogma 2 est un véritable terrain de jeu pour l’imagination. Le monde ouvert, vaste et richement détaillé, invite à l’exploration et regorge de secrets à découvrir. Chaque recoin de la carte recèle son lot de surprises, qu’il s’agisse de quêtes annexes captivantes, de monstres impressionnants à affronter ou de trésors cachés à dénicher.
Le système de combat, déjà solide dans le premier jeu, a été affiné et enrichi. Les affrontements sont dynamiques, tactiques et spectaculaires. La synergie entre le joueur et ses pions (les compagnons IA) atteint de nouveaux sommets, offrant des possibilités stratégiques passionnantes face aux créatures qui peuplent ce monde fantastique.
L’un des points forts de Dragon’s Dogma 2 réside dans ses moments d’émergence narrative. Le jeu excelle à créer des situations imprévues et mémorables, fruit de l’interaction entre les systèmes de jeu, l’environnement et les actions du joueur. Ces instants uniques confèrent une dimension organique et vivante à l’aventure.
Visuellement, le jeu est un régal pour les yeux. Les avancées technologiques permettent de donner vie à des paysages à couper le souffle, des effets de lumière saisissants et des animations fluides qui renforcent l’immersion. L’attention portée aux détails, que ce soit dans la conception des armures ou l’expression des personnages, témoigne du soin apporté à la réalisation.
Dragon’s Dogma 2 n’est peut-être pas la suite la plus révolutionnaire, mais elle réussit le pari d’amplifier tout ce qui faisait le charme du premier opus. C’est un jeu qui célèbre l’esprit d’aventure, invitant les joueurs à se perdre dans un monde fantastique riche et mystérieux. Une expérience RPG captivante qui saura ravir les fans de la première heure comme les nouveaux venus.

Hades 2 — 9/10

Même en accès anticipé, Hades 2 s’affirme déjà comme un sérieux prétendant au titre de jeu de l’année. Dès son lancement, le studio Supergiant Games nous offre une expérience riche en contenu, développant les idées du premier opus avec brio. Le résultat ? Un système de combat encore plus profond et une histoire captivante qui vous happera dès les premières minutes.
Le gameplay, véritable pierre angulaire de la série, atteint de nouveaux sommets. Les mécaniques de combat ont été affinées et enrichies, offrant une variété d’options tactiques qui raviront aussi bien les néophytes que les vétérans. Chaque arme, chaque pouvoir a été méticuleusement équilibré, créant un ballet de destruction aussi fluide que gratifiant.
L’univers mythologique, déjà riche dans le premier volet, gagne encore en profondeur. Les nouveaux personnages s’intègrent parfaitement au panthéon existant, apportant leur lot d’intrigues et de quêtes annexes passionnantes. Les dialogues, toujours aussi finement écrits, regorgent d’humour et de références qui raviront les amateurs de mythologie grecque.
Visuellement, Hades 2 est un festin pour les yeux. Le style artistique unique de Supergiant Games s’épanouit pleinement, avec des environnements somptueux et des effets visuels éblouissants qui ne ralentissent jamais l’action frénétique. Chaque niveau est un tableau vivant qui invite à l’exploration et à l’émerveillement.
La bande-son, composée une fois de plus par Darren Korb, est un chef-d’œuvre qui souligne parfaitement l’action à l’écran. Les thèmes musicaux s’adaptent dynamiquement au gameplay, renforçant l’immersion et l’adrénaline des combats.
Malgré son statut d’accès anticipé, Hades 2 impressionne par sa stabilité et la quantité de contenu déjà disponible. Les mises à jour régulières promettent d’enrichir encore cette expérience déjà substantielle, laissant présager un jeu final qui pourrait bien surpasser son illustre prédécesseur.
En somme, Hades 2 s’annonce comme une suite exemplaire, capitalisant sur les forces du premier opus tout en apportant suffisamment de nouveautés pour se démarquer. Si le jeu continue sur cette lancée, il pourrait bien s’imposer comme l’un des incontournables de cette année vidéoludique.

Helldivers 2 — 9/10

Passant d’un shooter twin-stick en vue du dessus à une perspective à la troisième personne, Helldivers 2 nous offre une aventure palpitante à travers des planètes extraterrestres hostiles. Dans un paysage saturé de jeux-services, le studio Arrowhead réussit à tirer son épingle du jeu en livrant une expérience jubilatoire, particulièrement savoureuse entre amis, rehaussée par un gameplay nerveux et constamment renouvelée grâce à un design ingénieux.
Le changement de perspective apporte une immersion accrue, plongeant le joueur au cœur de l’action. Les environnements variés et richement détaillés prennent vie sous nos yeux, renforçant le sentiment d’être vraiment là, à combattre pour la survie de l’humanité.
Le système de tir est un véritable régal. Chaque arme a sa personnalité propre, offrant un feeling unique et satisfaisant. Les combats sont intenses, requérant à la fois précision et réactivité. La sensation de puissance lorsqu’on déchaîne l’arsenal sur les hordes d’aliens est tout simplement grisante.
La coopération est au cœur de l’expérience Helldivers 2. Le jeu excelle dans sa capacité à créer des moments mémorables entre joueurs, que ce soit dans la coordination d’assauts tactiques ou dans le chaos hilarant qui peut résulter d’un plan qui dérape. La synergie entre les différentes classes et équipements encourage une véritable réflexion d’équipe.
L’un des points forts du jeu réside dans son système de missions dynamiques. Grâce à un design astucieux, chaque partie se sent unique, avec des objectifs variés et des événements aléatoires qui maintiennent les joueurs sur le qui-vive. Cette approche garantit une fraîcheur constante, même après de nombreuses heures de jeu.
En tant que jeu-service, Helldivers 2 brille par son équilibre entre progression et plaisir immédiat. Le système de déblocage est gratifiant sans jamais devenir rébarbatif, et les mises à jour régulières promettent d’enrichir encore l’expérience au fil du temps.
Helldivers 2 s’impose comme une bouffée d’air frais dans le paysage des shooters coopératifs. Son mélange d’action frénétique, de coopération intelligente et d’humour décalé en fait une expérience unique qui saura conquérir aussi bien les fans de la première heure que les nouveaux venus. Une véritable ode à la camaraderie spatiale qui ne manquera pas de vous faire revenir, mission après mission, pour défendre la Super Terre !

Lorelei and the Laser Eyes — 9/10

Véritable défi cérébral de l’année, Lorelei and the Laser Eyes s’impose comme une expérience de jeu d’horreur psychologique et de réflexion hors du commun. Cryptique, énigmatique et exigeant, ce titre ne se contente pas de vous pousser à résoudre des énigmes en apparence insolubles, il vous embarque également dans une histoire fascinante, sublimée par une direction artistique unique.
Dès les premières minutes, l’atmosphère oppressante et mystérieuse vous happe. L’environnement, savant mélange d’esthétique rétro et de surréalisme inquiétant, devient un personnage à part entière. Chaque décor, chaque objet semble receler un indice ou un piège, vous poussant à scruter les moindres détails avec une attention quasi paranoïaque.
Les énigmes sont le cœur battant de Lorelei and the Laser Eyes. Elles sont conçues avec une intelligence diabolique, vous obligeant à repenser vos schémas de réflexion habituels. La satisfaction ressentie lorsqu’on dénoue enfin un puzzle particulièrement retors est tout simplement grisante. Le jeu réussit le tour de force de vous mettre au défi sans jamais devenir frustrant, équilibrant habilement difficulté et progression.
Mais Lorelei and the Laser Eyes ne se résume pas à une simple succession d’énigmes. Au fil de votre progression, une narration subtile et intrigante se dévoile. L’histoire, distillée par bribes à travers l’environnement et les puzzles eux-mêmes, vous tient en haleine jusqu’au bout. Les thèmes abordés, mêlant psychologie et horreur lovecraftienne, ajoutent une couche de profondeur bienvenue à l’expérience.
La direction artistique mérite une mention spéciale. Le style visuel unique, oscillant entre expressionnisme et surréalisme, contribue grandement à l’ambiance dérangeante du jeu. Les jeux d’ombre et de lumière, les angles de caméra inattendus, tout concourt à créer un sentiment de malaise et d’étrangeté qui colle parfaitement à l’intrigue.
Lorelei and the Laser Eyes s’affirme comme une pépite pour les amateurs de jeux de réflexion et d’ambiances sombres. C’est une expérience qui vous hantera bien après avoir résolu sa dernière énigme, vous poussant à réexaminer chaque détail de son histoire tortueuse. Un voyage mental exigeant mais terriblement gratifiant, qui marque durablement l’esprit par son audace et son originalité.

Paper Mario: The Thousand-Year Door — 9/10

Vingt ans après sa sortie initiale, Paper Mario : La Porte Millénaire prouve que son design intemporel n’a pas pris une ride. Cette réédition démontre avec brio la qualité exceptionnelle du jeu original, tout en y apportant des améliorations bienvenues qui le rendent encore plus savoureux pour les joueurs d’aujourd’hui.
Le gameplay, pierre angulaire de l’expérience, reste d’une efficacité redoutable. Le mélange subtil entre exploration, énigmes et combats au tour par tour n’a rien perdu de son charme. Les mécaniques de jeu, basées sur l’utilisation astucieuse des capacités « papier » de Mario, sont toujours aussi inventives et amusantes. Chaque combat, chaque puzzle est une invitation à la créativité, prouvant que la formule n’a pas pris une ride.
Visuellement, cette version HD est un véritable régal pour les yeux. Le style artistique unique, mêlant 2D et 3D dans un univers de papier, prend une nouvelle dimension grâce à des textures plus fines et des couleurs éclatantes. Les environnements, déjà charmants à l’époque, sont désormais sublimes, renforçant l’immersion dans ce monde de conte de fées en carton.
La bande-son, remixée avec talent, apporte une fraîcheur bienvenue tout en respectant l’esprit de l’original. Les nouvelles versions des thèmes emblématiques du jeu raviront aussi bien les nostalgiques que les nouveaux venus, ajoutant une couche supplémentaire à l’atmosphère unique du titre.
Les améliorations de qualité de vie sont la cerise sur le gâteau de cette réédition. Sans dénaturer l’expérience originale, elles fluidifient le gameplay et éliminent certaines frustrations d’époque. Ces petits ajustements, subtils mais efficaces, permettent aux joueurs de se concentrer pleinement sur le plaisir de jeu.
L’histoire, mêlant humour, aventure et une pointe d’émotion, n’a rien perdu de son charme. Les personnages attachants, les dialogues savoureux et les rebondissements inattendus captiveront les joueurs du début à la fin, prouvant que la narration de Paper Mario : La Porte Millénaire reste un modèle du genre.
En somme, cette réédition de Paper Mario : La Porte Millénaire est une véritable lettre d’amour aux fans de la première heure, tout en offrant aux nouveaux joueurs l’opportunité de découvrir un classique dans les meilleures conditions possibles. C’est la preuve éclatante qu’un grand jeu reste un grand jeu, quel que soit son âge, surtout lorsqu’il est choyé avec autant de soin. Une expérience incontournable pour tous les amateurs de RPG et de jeux Mario.

Persona 3: Reload — 9/10

Persona 3 Reload – Une renaissance magistrale d’un classique intemporel
Longtemps considéré comme l’un des meilleurs opus de la saga Persona, Persona 3 renaît de ses cendres avec Persona 3 Reload, un remake complet qui propulse ce jeu culte dans l’ère moderne. Cette version offre la meilleure façon de découvrir ou redécouvrir l’une des histoires les plus sombres de la franchise, tout en bénéficiant d’une refonte complète qui en fait une expérience incontournable.
Visuellement, Persona 3 Reload est un véritable festin pour les yeux. Le style artistique unique de la série atteint de nouveaux sommets grâce à des graphismes entièrement repensés. Les environnements de la ville de Tatsumi Port Island et du mystérieux Tartarus sont plus vivants et détaillés que jamais, renforçant l’immersion dans cet univers où le quotidien côtoie le surnaturel. Les animations fluides et les effets visuels saisissants lors des invocations de Personas sont particulièrement impressionnants.
Le système de combat, déjà solide dans la version originale, a été affiné pour le rendre plus accessible sans pour autant sacrifier sa profondeur stratégique. Les affrontements au tour par tour sont désormais plus dynamiques, avec une interface utilisateur repensée qui facilite la prise de décision tout en conservant la tension caractéristique de la série. Les nouveaux joueurs pourront s’y plonger facilement, tandis que les vétérans apprécieront les subtiles améliorations apportées.
L’histoire, pierre angulaire de l’expérience Persona, reste fidèle à l’original tout en bénéficiant d’une narration plus fluide et de scènes supplémentaires qui approfondissent les personnages et l’intrigue. Le thème de la mort, omniprésent, est traité avec une maturité rare dans le medium, offrant une réflexion profonde sur l’existence et les relations humaines. Le contraste entre la vie lycéenne de jour et l’exploration du Tartarus la nuit crée un rythme unique qui vous tiendra en haleine du début à la fin.
La bande-son, déjà légendaire, a été remasterisée et enrichie de nouvelles compositions. Les morceaux iconiques côtoient de nouveaux arrangements, créant une ambiance sonore inoubliable qui accompagne parfaitement l’action à l’écran. Des mélodies entraînantes du quotidien aux thèmes épiques des combats, chaque note contribue à l’immersion totale dans l’univers de Persona 3.
Persona 3 Reload n’est pas qu’un simple lifting graphique, c’est une véritable renaissance qui respecte l’essence de l’œuvre originale tout en l’enrichissant de manière significative. Que vous soyez un fan de longue date ou un néophyte curieux de découvrir ce classique, cette version offre l’expérience définitive de Persona 3. Un jeu qui vous hantera longtemps après avoir reposé votre manette, vous invitant à réfléchir sur les thèmes profonds qu’il aborde avec tant de finesse.

Prince of Persia: The Lost Crown — 9/10

Après une ère d’aventures en 3D, le retour de Prince of Persia à ses racines en 2D apparaît comme un souffle d’air frais bienvenu pour la franchise. The Lost Crown ne se contente pas de revisiter le passé, il le réinvente brillamment en incorporant des éléments de metroidvania dans son design, créant ainsi une expérience moderne et captivante.
Le gameplay est au cœur de cette réussite. Les déplacements du prince sont fluides et précis, offrant une sensation de contrôle total qui rappelle les meilleurs moments de la série. L’agilité du personnage est mise à l’épreuve dans des séquences de plateformes exigeantes et intelligemment conçues, parsemées de pièges vicieux qui évoquent avec nostalgie les premiers opus.
Le système de combat est un véritable tour de force. Chaque affrontement est un ballet acrobatique où timing et stratégie sont rois. La variété des ennemis et des boss pousse constamment le joueur à adapter sa tactique, créant des duels intenses et satisfaisants. L’équilibre entre difficulté et récompense est parfaitement maîtrisé, rendant chaque victoire gratifiante.
L’intégration des éléments de metroidvania apporte une nouvelle dimension à l’exploration. Le monde de jeu, vaste et interconnecté, invite à la découverte et au backtracking. Chaque nouvelle capacité acquise ouvre de nouvelles voies, transformant les zones familières en terrains de jeu inédits. Cette approche non linéaire renforce l’immersion et le sentiment de progression.
Visuellement, The Lost Crown est un régal pour les yeux. Le style artistique, mêlant influences persanes et fantasy, crée des environnements somptueux et variés. Les animations fluides et détaillées du prince et des ennemis ajoutent une couche supplémentaire de dynamisme à l’action. Les effets visuels, notamment lors de l’utilisation des pouvoirs temporels, sont particulièrement réussis.
L’histoire, bien que fidèle à l’esprit de la série, apporte sa dose de fraîcheur. Les thèmes du temps et du destin sont explorés avec subtilité, offrant une narration qui sait se faire discrète pour laisser la place au gameplay, tout en maintenant un fil conducteur engageant.
Prince of Persia : The Lost Crown n’est pas seulement un excellent metroidvania, c’est une leçon de design vidéoludique. En fusionnant habilement l’héritage de la franchise avec des mécaniques modernes, il crée une expérience qui satisfera aussi bien les nostalgiques que les nouveaux venus. Un titre qui s’impose d’ores et déjà comme une référence du genre, et qui inspirera sans doute de nombreux jeux dans les années à venir.

Shin Megami Tensei V: Vengeance — 9/10

Pendant des années, les possesseurs de Switch ont eu l’exclusivité de l’un des meilleurs RPG d’Atlus avec Shin Megami Tensei V. Enfin, ce joyau est désormais accessible sur d’autres plateformes, dans une version améliorée qui sublime une expérience déjà exceptionnelle. Shin Megami Tensei V: Vengeance ne se contente pas de peaufiner la formule, il l’enrichit considérablement, offrant aux joueurs de nouvelles raisons de plonger dans son univers post-apocalyptique fascinant.
Visuellement, cette version Vengeance est un véritable festin pour les yeux. Les environnements désolés de Tokyo et les royaumes démoniaques prennent vie avec une netteté et une fluidité remarquables. Les effets visuels, notamment lors des invocations de démons, sont plus spectaculaires que jamais, renforçant l’immersion dans cet univers où le divin et le profane s’entrechoquent.
Le gameplay, pierre angulaire de la série, atteint de nouveaux sommets. Le système de combat au tour par tour, déjà reconnu pour sa profondeur stratégique, bénéficie d’ajustements subtils qui le rendent encore plus gratifiant. La mécanique de fusion et de collection de démons, véritable marque de fabrique de la franchise, est plus addictive que jamais grâce à de nouvelles créatures à découvrir et des combinaisons inédites à expérimenter.
Les améliorations de qualité de vie sont particulièrement bienvenues. L’interface utilisateur a été repensée pour plus de clarté, facilitant la gestion de votre équipe de démons sans sacrifier la complexité qui fait le sel de la série. La navigation dans les vastes environnements est également plus fluide, rendant l’exploration encore plus plaisante.
Mais le véritable atout de cette version Vengeance réside dans l’expansion de son scénario. De nouvelles branches narratives viennent enrichir une histoire déjà dense, offrant des perspectives inédites sur les événements et les personnages. Ces ajouts ne se contentent pas d’allonger la durée de vie, ils apportent une profondeur supplémentaire à l’univers de SMTV, invitant les joueurs à réexaminer leurs choix et leurs alliances.
L’ambiance sonore, déjà remarquable dans la version originale, bénéficie elle aussi d’améliorations notables. La bande-son, mêlant habilement rock et symphonique, souligne parfaitement l’action à l’écran, tandis que les effets sonores retravaillés renforcent l’immersion dans ce Tokyo dévasté.
Shin Megami Tensei V: Vengeance s’impose comme la version définitive d’un jeu déjà exceptionnel. Il offre aux fans de longue date de nouvelles raisons de replonger dans son univers, tout en permettant aux néophytes de découvrir l’une des meilleures expériences RPG de ces dernières années dans sa forme la plus aboutie. Un incontournable pour tous les amateurs du genre, qui prouve une fois de plus le savoir-faire d’Atlus en matière de jeux de rôle.

Steamworld Heist 2 — 9/10

Steamworld Heist 2 – Une aventure tactique qui carbure à plein régime
Sept jeux après ses débuts, la série Steamworld prouve qu’elle a encore beaucoup de vapeur dans ses chaudières. Steamworld Heist 2 s’appuie sur les solides fondations tactiques et le style mécanique si caractéristique de la franchise pour nous offrir une aventure maritime captivante et pleine de charme.
Dès les premières minutes, on est happé par l’univers unique de Steamworld. Le mélange de steampunk et de science-fiction crée une ambiance visuelle fascinante, peuplée de robots attachants et de décors fourmillant de détails. Le style graphique, à la fois épuré et expressif, donne vie à ce monde de métal et de vapeur avec une élégance rare.
Le gameplay, cœur battant de l’expérience, a été subtilement enrichi sans jamais perdre en accessibilité. Le système de combat au tour par tour, basé sur des tirs balistiques précis, atteint de nouveaux sommets de finesse tactique. Chaque affrontement devient un puzzle passionnant où positionnement, utilisation du terrain et gestion des compétences uniques de votre équipe sont la clé de la victoire.
L’exploration des navires ennemis, véritable marque de fabrique de Steamworld Heist, bénéficie d’une refonte bienvenue. Les niveaux sont plus vastes et complexes, offrant de multiples approches et regorgeant de secrets à découvrir. Cette verticalité accrue renforce le sentiment d’être véritablement à bord d’un vaisseau spatial, ajoutant une dimension supplémentaire à la stratégie.
La personnalisation de votre équipage a été considérablement approfondie. Chaque robot peut désormais être équipé et amélioré de manière plus poussée, ouvrant la voie à des combinaisons tactiques inédites. Ce système encourage l’expérimentation et permet à chaque joueur de développer son propre style de jeu.
L’histoire, bien que servant principalement de prétexte à l’action, est racontée avec humour et légèreté. Les dialogues pétillants et les personnages hauts en couleur participent grandement au charme de l’ensemble, créant une atmosphère de space opera décalé particulièrement réussie.
La bande-son, mêlant habilement sonorités électroniques et mélodies western, souligne parfaitement l’action à l’écran. Elle renforce l’immersion dans cet univers unique, à mi-chemin entre le Far West spatial et l’épopée de pirates steampunk.
Steamworld Heist 2 réussit le tour de force d’enrichir sa formule sans la dénaturer. Il offre plus de profondeur, plus de contenu et plus de possibilités tout en restant fidèle à l’esprit qui a fait le succès de la série. C’est une véritable lettre d’amour aux fans de la première heure, tout en restant suffisamment accessible pour séduire les nouveaux venus.
En somme, Steamworld Heist 2 s’impose comme un incontournable pour les amateurs de jeux de tactique. Son mélange unique de stratégie, d’exploration et d’humour en fait une expérience rafraîchissante dans un genre souvent très sérieux. Une nouvelle pépite qui confirme le statut de la série Steamworld comme l’une des franchises indépendantes les plus solides et inventives du moment.

Thank Goodness You’re Here — 9/10

Thank Goodness You’re Here – Une plongée hilarante dans l’Angleterre profonde
Thank Goodness You’re Here, le premier jeu du studio Coal Supper, est un véritable ovni vidéoludique qui risque de dérouter ceux qui ne sont pas familiers avec la culture britannique. Mais pour les initiés, c’est un pur régal d’humour absurde et de bizarrerie délicieuse.
Dès les premières minutes, on est plongé dans un univers visuel unique, qui évoque irrésistiblement les comics britanniques comme Beano. Le style graphique, volontairement naïf et cartoonesque, donne vie à la petite ville fictive de Barnsworth avec un charme fou. Chaque recoin de cet environnement regorge de détails loufoques et de clins d’œil à la culture populaire anglaise, invitant le joueur à explorer minutieusement chaque pixel de l’écran.
Le gameplay, que l’on pourrait qualifier de « slapformer », mêle habilement plateformes et humour physique. Notre protagoniste, étrangement petit, se fraie un chemin à travers Barnsworth en enchaînant les situations cocasses et les rencontres improbables. Les contrôles, délibérément imprécis, participent à l’ambiance générale en provoquant des cascades involontaires hilarantes.
L’humour, véritable colonne vertébrale du jeu, puise dans ce que la Grande-Bretagne a de plus excentrique. Les dialogues sont truffés de jeux de mots, de références culturelles et d’un flegme typiquement britannique qui ne manquera pas de faire sourire les connaisseurs. C’est un regard tendre mais sans concession sur les petites manies et les grandes absurdités de la vie dans une bourgade anglaise.
La bande-son, composée de mélodies entêtantes et d’effets sonores cartoonesques, renforce l’immersion dans cet univers déjanté. Elle souligne parfaitement les moments comiques et ajoute une couche supplémentaire à l’atmosphère générale du jeu.
Bien que court, Thank Goodness You’re Here offre une expérience mémorable. Sa durée de vie limitée est compensée par une densité d’idées et de gags qui invite à plusieurs parties pour en saisir toutes les subtilités.
Il faut le reconnaître, Thank Goodness You’re Here n’est pas un jeu pour tout le monde. Son humour très british et ses références culturelles pointues pourront dérouter certains joueurs. Cependant, pour ceux qui apprécient l’humour absurde à l’anglaise et qui sont prêts à se laisser porter par une expérience hors du commun, c’est une pépite à ne pas manquer.
En somme, Thank Goodness You’re Here s’impose comme une curiosité rafraîchissante dans le paysage vidéoludique. C’est un hommage décalé et affectueux à la culture britannique, porté par un humour irrésistible et un style visuel unique. Une première œuvre prometteuse pour Coal Supper, qui laisse espérer d’autres aventures tout aussi loufoques à l’avenir.

World of Warcraft: The War Within — 9/10

World of Warcraft : La Guerre Intérieure – Un nouveau souffle épique pour Azeroth
Comment un jeu comme World of Warcraft parvient-il à rester frais après deux décennies ? Avec une extension qui démarre en trombe, ouvrant la voie à une nouvelle ère. « La Guerre Intérieure », premier volet d’une trilogie baptisée la Saga de l’Âme du Monde, redéfinit l’expérience WoW en mettant l’accent sur le choix du joueur, offrant tous les outils nécessaires pour profiter de l’univers à son propre rythme.
Dès les premières heures de jeu, on sent que Blizzard a pris des risques calculés pour revitaliser sa formule. L’histoire, plus personnelle et immersive que jamais, plonge les joueurs au cœur d’un conflit qui menace les fondements mêmes d’Azeroth. Le scénario, riche en rebondissements, pose les jalons d’une saga épique qui promet de redéfinir l’univers de Warcraft.
L’une des innovations majeures de cette extension réside dans son approche du contenu de fin de jeu. Conscient que tous les joueurs n’ont pas le temps ou l’envie de s’investir dans des raids chronophages, Blizzard propose désormais un large éventail d’activités solo stimulantes. Cette décision audacieuse permet aux joueurs solitaires de progresser et de profiter pleinement du contenu sans se sentir pénalisés.
Visuellement, « La Guerre Intérieure » repousse les limites du moteur graphique de WoW. Les nouvelles zones sont à couper le souffle, mêlant paysages grandioses et détails minutieux qui invitent à l’exploration. Les effets visuels, notamment lors des combats et des moments clés de l’histoire, atteignent un niveau de spectacle rarement vu dans le jeu.
Le système de classe a été subtilement remanié, offrant de nouvelles options de personnalisation et de gameplay. Les arbres de talents revisités permettent une plus grande flexibilité, encourageant l’expérimentation et l’adaptation à différents styles de jeu.
L’accent mis sur le choix du joueur se ressent également dans la structure des quêtes et la progression. Les décisions prises au cours de l’aventure ont un impact réel sur le déroulement de l’histoire et l’évolution du monde, renforçant le sentiment d’agir véritablement sur le destin d’Azeroth.
Pour les vétérans, « La Guerre Intérieure » offre un retour aux sources bienvenu, tout en apportant suffisamment de nouveautés pour maintenir l’intérêt. Les références subtiles à l’histoire riche du jeu raviront les connaisseurs, tandis que les nouveaux défis et mystères à percer promettent des heures d’exploration et de découverte.
Paradoxalement, cette extension s’avère également être un excellent point d’entrée pour les néophytes. Les mécaniques de jeu ont été streamlinées sans perdre en profondeur, et le nouveau système de tutorat intégré permet aux nouveaux venus de se familiariser en douceur avec l’univers complexe de WoW.
En somme, « World of Warcraft : La Guerre Intérieure » réussit le tour de force de réinventer la formule du jeu tout en restant fidèle à son essence. C’est à la fois un hommage à deux décennies d’histoire et une promesse excitante pour l’avenir. Que vous soyez un vétéran aguerri ou un curieux tentés par l’aventure, cette extension offre une expérience riche, variée et captivante qui prouve que, même après 20 ans, World of Warcraft a encore beaucoup à offrir.

Black Myth: Wukong — 8/10

Black Myth: Wukong n’est pas le souls-like auquel on pourrait s’attendre. Cette adaptation du classique littéraire chinois « Le Voyage vers l’Ouest » vous plonge dans une succession de combats de boss époustouflants, vous obligeant à utiliser chaque astuce à votre disposition pour survivre.
Dès les premières minutes, le jeu en met plein la vue avec une direction artistique saisissante. L’univers, inspiré de la mythologie chinoise, prend vie sous nos yeux avec un niveau de détail impressionnant. Chaque environnement est un tableau vivant, mêlant habilement réalisme et fantastique pour créer une atmosphère unique et envoûtante.
Le cœur de l’expérience réside dans ses combats de boss spectaculaires. Chaque affrontement est une chorégraphie millimétrée, un duel épique qui pousse le joueur dans ses retranchements. La variété des ennemis et de leurs patterns d’attaque oblige à une constante adaptation, rendant chaque victoire particulièrement gratifiante. C’est dans ces moments que Black Myth: Wukong brille le plus, offrant des séquences de pure adrénaline qui resteront gravées dans la mémoire des joueurs.
Le système de combat, bien que familier pour les amateurs du genre, apporte sa dose de fraîcheur. Les transformations de Wukong, inspirées des pouvoirs du Roi Singe de la légende, ajoutent une dimension stratégique inédite aux affrontements. Cette mécanique permet des approches variées face aux défis proposés, encourageant l’expérimentation et la créativité.
Visuellement, le jeu est un véritable tour de force technique. Les effets visuels lors des combats sont particulièrement impressionnants, créant des moments de pure magie visuelle. La fluidité des animations, tant pour le protagoniste que pour ses adversaires, renforce l’immersion et le sentiment de contrôle.
Il faut cependant noter que le rythme du jeu n’est pas toujours constant. Entre les combats épiques se glissent parfois des moments plus calmes, voire tedieux, qui peuvent briser momentanément l’élan. Ces passages, bien qu’ils offrent un répit bienvenu, peuvent parfois sembler trop étirés.
L’histoire, bien qu’inspirée d’un classique de la littérature chinoise, reste relativement en retrait. Elle sert principalement de fil conducteur pour enchaîner les séquences de combat spectaculaires. Néanmoins, les amateurs de la légende du Roi Singe apprécieront les nombreuses références et réinterprétations des épisodes célèbres du conte.
En dépit de ces quelques bémols, Black Myth: Wukong s’impose comme une expérience de jeu rafraîchissante dans le paysage des action-RPG. Son mélange d’action intense, de mythologie chinoise et de prouesses techniques en fait un titre unique en son genre.
C’est un jeu qui séduira particulièrement les amateurs de défis corsés et de combats spectaculaires. Sa présentation léchée et son univers captivant en font également une porte d’entrée intrigante vers la riche mythologie chinoise pour les joueurs occidentaux.
En somme, Black Myth: Wukong est une odyssée visuelle et ludique qui, malgré quelques imperfections, offre une expérience mémorable. C’est un titre ambitieux qui réussit à se démarquer dans un genre pourtant saturé, prouvant qu’il y a encore de la place pour l’innovation et l’audace dans le monde des souls-like.

Children of the Sun — 8/10

Alors qu’on pourrait penser avoir tout vu dans le genre des jeux de sniper, voilà que Children of the Sun débarque pour nous surprendre agréablement. Ce jeu court mais intense réussit le pari audacieux de marier puzzle et tir de précision, offrant une expérience de shoot cérébral aussi rafraîchissante que satisfaisante.
Dès les premières minutes, on est saisi par l’originalité du concept. Children of the Sun ne se contente pas de vous faire aligner des cibles, il vous invite à résoudre de véritables énigmes spatiales à coups de balles bien placées. Chaque niveau est un puzzle à déchiffrer, où la trajectoire de votre projectile devient l’outil principal de réflexion.
Le gameplay, épuré à l’extrême, fait la part belle à l’ingéniosité du joueur. Avec un nombre de balles limité et des cibles qu’il faut souvent toucher dans un ordre précis, chaque tir devient un exercice de réflexion et de précision. La satisfaction ressentie lorsqu’on parvient à enchaîner une série de ricochets pour atteindre une cible particulièrement retorse est tout simplement grisante.
Visuellement, Children of the Sun opte pour un style minimaliste qui sert parfaitement son propos. Les environnements, dépouillés mais lisibles, permettent de se concentrer sur l’essentiel : la trajectoire de la balle et les éléments du puzzle. Cette direction artistique épurée participe à l’ambiance unique du jeu, à mi-chemin entre tension et méditation.
La courte durée du jeu pourrait être vue comme un défaut, mais elle s’avère être l’une de ses forces. Children of the Sun ne s’embarrasse pas de remplissage inutile, offrant une expérience condensée où chaque niveau apporte son lot de défis et d’idées nouvelles. Cette concision permet au jeu de maintenir un rythme soutenu, sans jamais lasser le joueur.
La bande-son, discrète mais efficace, souligne parfaitement l’action à l’écran. Les effets sonores, notamment le sifflement de la balle traversant l’air, contribuent grandement à l’immersion et à la satisfaction ressentie à chaque tir réussi.
Children of the Sun brille particulièrement dans sa capacité à renouveler constamment ses mécaniques. Chaque niveau introduit de nouveaux éléments ou concepts, poussant le joueur à repenser sa façon d’aborder les puzzles. Cette progression intelligente de la difficulté maintient l’intérêt du joueur jusqu’au bout, avec une courbe d’apprentissage parfaitement maîtrisée.
En somme, Children of the Sun s’impose comme une pépite inattendue dans le paysage des jeux de tir. Son mélange unique de réflexion et d’action en fait une expérience rafraîchissante, capable de séduire aussi bien les amateurs de puzzles que les férus de jeux de sniper. C’est la preuve qu’il est encore possible d’innover dans des genres qu’on croyait épuisés, offrant aux joueurs une expérience courte mais mémorable qui restera longtemps gravée dans leur mémoire. Un véritable coup de maître qui ne manquera pas sa cible.

Creatures of Ava — 8/10

Creatures of Ava est une rareté dans le paysage vidéoludique actuel, mariant avec brio résolution d’énigmes et plateformes dans un cadre naturel d’une beauté saisissante. Cette aventure vibrante et captivante propose un cocktail d’idées originales, servi par une histoire passionnante pleine de rebondissements, alors que vous œuvrez à sauver une faune diverse d’une catastrophe planétaire.
Dès les premiers instants, on est happé par l’univers visuel enchanteur de Creatures of Ava. Les environnements, foisonnant de vie et de couleurs, sont de véritables tableaux interactifs qui invitent à l’exploration. Chaque biome traversé regorge de détails et de créatures fascinantes, créant un monde cohérent et immersif qui donne envie d’en découvrir chaque recoin.
Le gameplay hybride entre puzzle et plateforme est la véritable force du jeu. Les énigmes, intelligemment conçues, s’intègrent naturellement à l’environnement et à la narration. Elles poussent le joueur à observer attentivement son entourage et à interagir de manière créative avec la faune et la flore. Cette approche favorise un sentiment de découverte constant, chaque nouvelle créature ou plante pouvant être la clé d’un puzzle à venir.
L’histoire, bien que conçue pour être accessible à un public familial, ne tombe jamais dans la simplicité. Elle aborde avec finesse des thèmes écologiques profonds, invitant à réfléchir sur notre relation à la nature sans jamais être moralisatrice. Les rebondissements parsemés tout au long de l’aventure maintiennent l’intérêt du joueur et donnent envie de pousser l’exploration toujours plus loin.
Les défis de plateforme, entremêlés aux phases de puzzle, apportent une dose bienvenue d’action et de dextérité. Ils sont calibrés pour être stimulants sans jamais devenir frustrants, permettant aux joueurs de tout âge de progresser à leur rythme.
La direction artistique est un véritable coup de maître. Les créatures, imaginatives et diversifiées, sont animées avec un soin particulier qui leur confère une personnalité unique. Les paysages, qu’il s’agisse de forêts luxuriantes, de déserts arides ou de marécages mystérieux, offrent des panoramas à couper le souffle qui incitent régulièrement à s’arrêter pour admirer la vue.
La bande-son, mêlant mélodies douces et sons de la nature, renforce l’immersion dans cet écosystème vivant. Elle évolue subtilement au fil de l’aventure, soulignant les moments de tension ou d’émerveillement avec justesse.
Creatures of Ava réussit le pari d’être à la fois accessible aux plus jeunes et suffisamment profond pour captiver les joueurs plus expérimentés. Son rythme, parfaitement maîtrisé, alterne entre moments de contemplation, réflexion intense et séquences d’action, créant une expérience équilibrée et constamment renouvelée.
En somme, Creatures of Ava s’impose comme une pépite surprenante, un voyage onirique au cœur d’une nature fantasmée mais terriblement crédible. C’est une ode à la biodiversité et à l’équilibre écologique, servie par un gameplay intelligent et une réalisation soignée. Une expérience familiale de grande qualité qui saura toucher petits et grands, les invitant à réfléchir sur notre place dans l’écosystème tout en s’émerveillant devant la beauté et la complexité du monde naturel.

Crow Country — 8/10

Si les jeux d’horreur récents vous ont laissé de marbre, Crow Country est la bouffée de terreur nostalgique que vous attendiez. Ce titre nous ramène aux heures de gloire du survival horror des années 90, avec ses environnements pré-rendus, ses personnages aux modèles anguleux et son ambiance oppressante. Mais ne vous y trompez pas, Crow Country n’est pas qu’un simple exercice de style rétro.
Dès les premières minutes, on est saisi par l’atmosphère unique du jeu. Les décors, figés dans le temps comme des tableaux inquiétants, rappellent immédiatement les classiques du genre tels que Resident Evil ou Silent Hill. Cette esthétique datée, loin d’être un défaut, participe pleinement à l’immersion, créant un sentiment de malaise et d’étrangeté qui colle parfaitement à l’ambiance horrifique.
Le gameplay, fidèle aux canons du genre, mêle habilement exploration, gestion des ressources et énigmes. Les contrôles volontairement rigides, qui auraient pu être frustrants dans un autre contexte, ajoutent ici à la tension, chaque rencontre avec une créature hostile devenant un défi en soi. Cette approche old-school du gameplay contribue à l’atmosphère générale de vulnérabilité et d’impuissance face à l’horreur.
Mais Crow Country ne se contente pas de recycler les recettes du passé. Le jeu intègre intelligemment des mécaniques de peur plus modernes, jouant notamment sur les attentes du joueur pour créer des moments de frayeur intenses et inattendus. Cette fusion entre nostalgie et innovation donne naissance à une expérience horrifique unique, capable de surprendre même les vétérans du genre.
L’histoire, bien que s’inscrivant dans les codes classiques du survival horror, réserve son lot de surprises. Les développeurs ont su jouer avec les tropes du genre pour créer une narration qui, si elle peut sembler familière au premier abord, ne cesse de prendre des tournants inattendus.
La bande-son mérite une mention spéciale. Alternant entre moments de silence pesant et montées de tension sonore, elle participe grandement à l’ambiance générale du jeu. Les bruitages, volontairement lo-fi, renforcent l’immersion dans cet univers rétro tout en provoquant des sursauts bien réels.
Visuellement, Crow Country fait de sa limitation technique assumée une force. Les textures basse résolution et les animations parfois saccadées, loin d’être des défauts, contribuent à créer cette atmosphère inquiétante si particulière. C’est un véritable voyage dans le temps, qui ravira les nostalgiques tout en offrant une expérience rafraîchissante aux joueurs plus jeunes.
En somme, Crow Country s’impose comme une perle rare dans le paysage des jeux d’horreur actuels. C’est un hommage réussi aux classiques du genre, qui parvient à capturer l’essence de ce qui rendait ces jeux si effrayants tout en y insufflant une dose de modernité bienvenue. Une expérience qui prouve que parfois, pour vraiment effrayer, il faut savoir regarder dans le rétroviseur tout en gardant un œil sur la route devant soi. Un must-play pour tous les amateurs d’horreur, qu’ils soient vétérans ou nouveaux venus dans le genre.

EA Sports College Football 25 — 8/10

EA Sports College Football 25 marque le grand retour de la franchise avec brio, offrant une expérience de jeu digne de la génération actuelle de consoles. Ce nouvel opus pose des bases solides grâce à son action dynamique et ses graphismes véritablement impressionnants.
Dès le coup d’envoi, on est frappé par la qualité visuelle du jeu. Les stades, minutieusement modélisés, sont de véritables reproductions de leurs homologues réels. Les joueurs bénéficient d’animations fluides et réalistes, tandis que les effets de lumière et les détails environnementaux contribuent à créer une atmosphère immersive. Cette prouesse technique permet de retranscrire fidèlement l’ambiance électrique des matchs universitaires.
Le gameplay, pierre angulaire de l’expérience, atteint un niveau de réalisme et de fluidité remarquable. Les mouvements des joueurs sont naturels, les plaquages percutants, et les trajectoires de balle crédibles. Cette précision dans les mécaniques de jeu offre un contrôle fin qui satisfera aussi bien les néophytes que les vétérans de la série.
Mais la véritable réussite d’EA Sports College Football 25 réside dans sa capacité à capturer l’essence même du football universitaire américain. Le jeu parvient à retranscrire l’énergie débordante, la ferveur des supporters et les traditions uniques de chaque université. Les mascotes, les fanfares, les chants de supporters : tous ces éléments sont présents et contribuent à créer une ambiance électrique qui fait la spécificité du football universitaire.
L’intensité du gameplay moment par moment est particulièrement bien rendue. Chaque action, chaque plaquage, chaque passe décisive est ponctuée par les réactions de la foule et des joueurs, créant une tension palpable qui maintient le joueur en haleine tout au long du match.
Le mode Carrière a été enrichi, offrant une expérience plus profonde et immersive. La gestion de l’équipe, le recrutement des joueurs et le développement des talents ajoutent une dimension stratégique bienvenue qui prolonge considérablement la durée de vie du jeu.
Le son n’est pas en reste, avec des commentaires dynamiques qui s’adaptent au déroulement du match et une bande-son qui capture parfaitement l’ambiance des stades universitaires. Les cris de la foule, le bruit des impacts sur le terrain, tout contribue à plonger le joueur au cœur de l’action.
EA Sports College Football 25 n’est pas exempt de quelques petits défauts, notamment dans l’équilibrage de certaines mécaniques de jeu qui pourront nécessiter des ajustements post-lancement. Cependant, ces imperfections mineures ne ternissent en rien l’expérience globale.
EA Sports College Football 25 s’impose donc comme un retour en force pour la franchise. Il offre une simulation de football universitaire complète, immersive et techniquement impressionnante. C’est un titre qui saura ravir les fans de longue date, tout en étant suffisamment accessible pour attirer de nouveaux joueurs. Une belle réussite qui promet des heures de jeu intenses et passionnantes sur les terrains virtuels des universités américaines.

Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes — 8/10

Après des années de développement suite à une campagne de financement participatif couronnée de succès, Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes a enfin vu le jour cette année. Héritier spirituel de la série culte Suikoden, ce JRPG rétro offre un voyage nostalgique dans le passé du genre, peuplé de sprites magnifiques, d’une musique qui remue l’âme et de personnages uniques.
Dès les premières minutes de jeu, on est transporté dans un monde qui rappelle l’âge d’or des JRPG. Le style visuel, mêlant habilement sprites 2D et environnements 3D, est un véritable festin pour les yeux. Chaque personnage est minutieusement dessiné, chaque décor regorge de détails qui invitent à l’exploration. Cette direction artistique soignée crée un univers riche et vivant qui donne envie de s’y perdre pendant des heures.
Le système de combat au tour par tour, pilier du gameplay, est à la fois familier et subtilement innovant. Il reprend les mécaniques éprouvées du genre tout en y ajoutant des touches modernes qui renouvellent l’expérience. La gestion d’une large équipe de personnages, chacun avec ses propres compétences et spécialités, offre une profondeur stratégique bienvenue.
L’un des points forts d’Eiyuden Chronicle réside dans sa galerie de personnages. Fidèle à l’héritage de Suikoden, le jeu propose une distribution impressionnante de héros recrutables, chacun avec sa propre histoire et sa personnalité. Cette diversité de personnages enrichit considérablement l’expérience de jeu, offrant de multiples façons d’aborder les combats et l’exploration.
La bande-son mérite une mention spéciale. Les compositions, oscillant entre mélodies épiques et thèmes plus intimistes, sont de véritables pépites qui rappellent les grands classiques du genre. Elles accompagnent parfaitement l’action à l’écran, renforçant l’immersion et l’impact émotionnel des moments clés de l’histoire.
L’intrigue, bien que s’inscrivant dans les codes classiques du JRPG, réserve son lot de surprises. Elle aborde des thèmes matures avec finesse, offrant une narration qui saura captiver aussi bien les nostalgiques que les nouveaux venus. Les multiples arcs narratifs et quêtes annexes enrichissent l’univers du jeu, invitant le joueur à explorer chaque recoin de ce monde fascinant.
Le système de construction et de gestion de base, hérité de Suikoden, apporte une dimension stratégique supplémentaire au jeu. Il offre un agréable changement de rythme entre les phases d’exploration et de combat, tout en renforçant le sentiment de progression et d’appartenance à un groupe.
Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes n’est pas exempt de quelques petits défauts, notamment un rythme parfois inégal et quelques mécaniques qui auraient pu être plus approfondies. Cependant, ces imperfections mineures ne ternissent en rien l’expérience globale.
En somme, Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes s’impose comme un hommage réussi aux JRPG classiques. C’est un jeu qui saura ravir les fans de Suikoden et les amateurs de RPG japonais old-school, tout en offrant suffisamment de fraîcheur pour séduire une nouvelle génération de joueurs. Une aventure épique et émouvante qui prouve que la magie des JRPG d’antan n’a rien perdu de sa puissance.

Final Fantasy 7 Rebirth — 8/10

Final Fantasy 7 Rebirth s’impose comme une suite explosive, offrant un retour plus grand et plus audacieux de Cloud et ses compagnons dans leur quête pour défier le destin. Bien que le jeu connaisse quelques trébuchements, ils ne parviennent pas à éclipser les qualités impressionnantes de ce nouveau chapitre : des visuels époustouflants, un système de combat finement ciselé et des écarts excitants par rapport à la trame établie de la série.
Dès les premières minutes, on est happé par la qualité visuelle du jeu. Les environnements, vastes et détaillés, sont de véritables prouesses techniques qui donnent vie au monde de Final Fantasy VII comme jamais auparavant. Chaque lieu visité, qu’il soit familier aux fans ou totalement inédit, est un festin pour les yeux qui invite à l’exploration et à l’émerveillement.
Le système de combat, déjà solide dans le premier volet du remake, atteint ici de nouveaux sommets. Il mêle habilement action en temps réel et commandes stratégiques, offrant une profondeur tactique qui satisfera aussi bien les amateurs d’action que les stratèges. Les nouvelles combinaisons d’attaques entre personnages ajoutent une dimension supplémentaire, renforçant le sentiment de cohésion au sein de l’équipe.
L’histoire, tout en restant fidèle à l’esprit de l’original, ose des écarts audacieux qui maintiennent les joueurs en haleine. Ces déviations par rapport à la trame connue créent une tension palpable, où chaque scène familière peut soudainement prendre une tournure inattendue. Cette approche narrative audacieuse insuffle un vent de fraîcheur bienvenu, même pour les fans de longue date qui pensaient tout connaître de l’histoire.
La bande-son, mêlant habilement remixes de thèmes classiques et nouvelles compositions, est un véritable tour de force. Elle souligne parfaitement l’action à l’écran, renforçant l’impact émotionnel des moments clés et contribuant grandement à l’immersion dans cet univers épique.
L’exploration du monde ouvert, nouvelle pour la série, offre une liberté bienvenue. Les nombreuses quêtes annexes et activités secondaires enrichissent l’univers et permettent d’approfondir les relations entre les personnages. Cependant, c’est ici que le jeu connaît quelques faiblesses, avec parfois un remplissage un peu trop évident qui peut ralentir le rythme de l’aventure principale.
Le développement des personnages est particulièrement réussi. Chaque membre de l’équipe bénéficie de moments de gloire qui approfondissent leur personnalité et leur histoire. Les interactions entre les personnages sont naturelles et touchantes, renforçant l’attachement du joueur à cette bande de héros.
Malgré quelques petits défauts, comme un rythme parfois inégal ou des quêtes secondaires pas toujours inspirées, Final Fantasy 7 Rebirth réussit le pari de proposer une suite à la hauteur des attentes. Il parvient à équilibrer habilement nostalgie et innovation, offrant une expérience qui satisfera aussi bien les fans de la première heure que les nouveaux venus.
Final Fantasy 7 Rebirth s’impose donc comme un blockbuster vidéoludique de haute volée. C’est une aventure épique, visuellement somptueuse et émotionnellement prenante qui repousse les limites de ce qu’on peut attendre d’un remake. Un voyage inoubliable qui laisse présager un final explosif pour cette trilogie ambitieuse.

Final Fantasy 14: Dawntrail — 8/10

Après les aventures aux frontières de la réalité des précédentes extensions, l’extension Dawntrail de Final Fantasy XIV nous invite à une excursion plus décontractée vers des rivages ensoleillés. Ce qui commence comme des vacances relaxantes se transforme rapidement en une « slay-cation » (jeu de mots entre « slayer » (tueur) et « vacation » (vacances)) remplie de nouveaux monstres à affronter et de défis à relever. Malgré des enjeux apparemment moins importants, un rebondissement inattendu fait de cette extension une évasion numérique captivante.
Dès les premiers pas dans ce nouveau contenu, on est frappé par le changement d’ambiance. Les paysages luxuriants, les plages de sable fin et les eaux cristallines créent une atmosphère de paradis tropical qui contraste agréablement avec les environnements plus sombres des extensions précédentes. Cette direction artistique réussie donne un véritable sentiment de dépaysement, invitant les joueurs à explorer chaque recoin de ce nouveau monde.
Le scénario, bien qu’apparemment plus léger au départ, réserve son lot de surprises. Les scénaristes ont habilement joué avec les attentes des joueurs, commençant par une intrigue qui semble être une simple aventure de vacances pour progressivement révéler des enjeux plus profonds. Ce twist narratif maintient l’intérêt des joueurs tout au long de l’extension, prouvant que même dans un cadre paradisiaque, les héros de Final Fantasy XIV ne sont jamais vraiment en congé.
Le système de combat, déjà solide, bénéficie de nouvelles mécaniques qui renouvellent l’expérience. Les nouveaux monstres, inspirés de la faune et de la flore tropicales, offrent des défis originaux qui poussent les joueurs à adapter leurs stratégies. Les boss, en particulier, sont des affrontements spectaculaires qui mêlent habilement action intense et mécanique de jeu innovantes.
L’introduction de nouvelles classes et compétences apporte une fraîcheur bienvenue au gameplay. Ces ajouts offrent aux joueurs de nouvelles façons d’aborder les combats et l’exploration, encourageant l’expérimentation et la diversité des styles de jeu.
Le contenu annexe est particulièrement réussi dans cette extension. Les activités secondaires, qu’il s’agisse de mini-jeux inspirés des loisirs de plage ou de quêtes explorant la culture locale, enrichissent l’univers et offrent des moments de détente entre deux aventures épiques.
La bande-son mérite une mention spéciale. Les compositions, mêlant sonorités tropicales et thèmes épiques caractéristiques de la série, créent une ambiance unique qui renforce l’immersion dans cet univers paradisiaque.
Bien que les enjeux puissent sembler moins importants au premier abord, Dawntrail réussit à maintenir un équilibre délicat entre détente et tension narrative. Cette approche plus légère permet d’explorer des aspects différents des personnages et de l’univers, offrant un contrepoint rafraîchissant aux menaces cosmiques des extensions précédentes.
Final Fantasy XIV : Dawntrail se révèle être une extension surprenante et revigorante. Elle prouve que même après des années de contenu, la série a encore la capacité de se réinventer et de surprendre ses joueurs. C’est une invitation au voyage qui saura satisfaire aussi bien les vétérans en quête de nouveauté que les nouveaux venus attirés par son ambiance estivale. Une escapade virtuelle qui combine habilement détente, action et mystère, confirmant le statut de Final Fantasy XIV comme l’un des MMORPG les plus riches et variés du marché.

Final Fantasy 16: The Rising Tide — 8/10

Avec l’extension The Rising Tide, l’histoire épique de Final Fantasy XVI trouve sa conclusion satisfaisante. Cette expansion substantielle, se déroulant avant le grand final, s’impose comme un tour d’honneur pour le jeu. Elle révèle une facette différente de Final Fantasy XVI, offre aux joueurs de nouvelles et puissantes capacités Eikoniques à manier, et baisse le rideau sur cette ambitieuse aventure avec style.
Dès les premières heures de jeu, on sent que The Rising Tide cherche à explorer de nouvelles dimensions de l’univers de FF XVI. L’ambiance, tout en restant fidèle à l’atmosphère sombre et mature du jeu de base, prend des teintes inédites qui renouvellent l’intérêt pour cet univers déjà riche.
Le gameplay, pierre angulaire de l’expérience FF XVI, atteint de nouveaux sommets avec l’introduction de capacités Eikoniques inédites. Ces nouveaux pouvoirs s’intègrent parfaitement au système de combat déjà fluide et spectaculaire, offrant aux joueurs encore plus d’options tactiques et de combinaisons dévastatrices. La maîtrise de ces nouvelles compétences procure un sentiment de puissance grisant qui renouvelle l’expérience de combat.
L’histoire de The Rising Tide, bien qu’elle se déroule avant la conclusion du jeu principal, apporte des éclairages intéressants sur les événements et les personnages. Elle comble habilement certaines zones d’ombre du scénario original tout en préparant le terrain pour le grand final. Cette approche narrative permet d’approfondir notre compréhension des enjeux et des motivations des protagonistes, rendant la conclusion d’autant plus satisfaisante.
Visuellement, l’extension maintient le niveau d’excellence du jeu de base. Les nouveaux environnements sont détaillés et impressionnants, offrant des décors variés qui contrastent agréablement avec ceux du jeu principal. Les effets visuels liés aux nouvelles capacités Eikoniques sont particulièrement réussis, ajoutant une couche supplémentaire de spectacle aux combats déjà époustouflants.
The Rising Tide introduit également de nouveaux défis et boss qui mettent à l’épreuve les compétences des joueurs. Ces affrontements, conçus pour tirer parti des nouvelles capacités, offrent des combats mémorables qui poussent à exploiter pleinement le potentiel du système de combat.
La bande-son, fidèle à la qualité de celle du jeu principal, accompagne parfaitement l’action et renforce l’impact émotionnel des moments clés de l’histoire.
Bien que The Rising Tide soit une extension globalement réussie, on peut regretter qu’elle n’ait pas poussé encore plus loin certaines innovations en termes de gameplay ou de narration. Certains joueurs pourraient trouver que l’extension joue un peu trop la carte de la sécurité, n’osant pas s’écarter radicalement de la formule établie par le jeu de base.
Malgré ces petites réserves, Final Fantasy XVI : The Rising Tide s’impose comme une conclusion satisfaisante à cette épopée ambitieuse. Elle offre aux fans une dernière occasion de savourer les qualités qui ont fait le succès du jeu, tout en apportant suffisamment de nouveautés pour justifier pleinement son existence. Une extension qui clôt avec brio l’aventure Final Fantasy XVI, laissant les joueurs avec le sentiment d’avoir vécu une expérience complète et mémorable.

Flock — 8/10

Si les jeux AAA massifs de cette année vous ont submergé, Flock s’impose comme une alternative indépendante délicieuse. Inspiré par l’observation des oiseaux, ce titre séduit par ses visuels colorés, son design accessible et son gameplay gratifiant qui le rendent facile à prendre en main. L’envie de remplir un guide de terrain façon Pokédex vous tiendra en haleine et vous incitera à y revenir régulièrement.
Dès les premiers instants, Flock charme par son esthétique vibrante et joyeuse. Les environnements, peuplés d’une faune aviaire variée et imaginative, sont de véritables tableaux vivants qui invitent à l’exploration. Chaque espèce d’oiseau est représentée avec soin, affichant des couleurs vives et des designs uniques qui captivent le regard.
Le gameplay, centré sur l’observation et la collection, est remarquablement intuitif. Les mécaniques de jeu simples mais efficaces permettent aux joueurs de tous niveaux de s’immerger rapidement dans l’expérience. L’acte d’observer et de cataloguer les différentes espèces d’oiseaux procure une satisfaction immédiate, rappelant le plaisir simple mais addictif de remplir un Pokédex.
L’aspect collection est particulièrement bien pensé. Le guide de terrain, qui s’enrichit au fil de vos découvertes, devient rapidement une source de motivation pour explorer chaque recoin des environnements proposés. Chaque nouvelle entrée apporte son lot d’informations intéressantes sur les espèces découvertes, ajoutant une dimension éducative subtile à l’expérience.
Le rythme de jeu, délibérément paisible, offre une parenthèse relaxante bienvenue dans le paysage vidéoludique actuel. Flock invite à prendre son temps, à observer attentivement son environnement et à s’émerveiller devant la diversité de la faune aviaire présentée.
Les environnements variés, allant de forêts luxuriantes à des îles tropicales en passant par des zones montagneuses, maintiennent l’intérêt du joueur en offrant constamment de nouveaux défis et de nouvelles espèces à découvrir.
La bande-son, composée de mélodies douces et de chants d’oiseaux authentiques, renforce l’immersion et contribue à l’atmosphère apaisante du jeu.
Bien que Flock brille par sa simplicité, il n’en est pas moins captivant. Le désir de compléter le guide de terrain et de découvrir toutes les espèces cachées crée une boucle de gameplay addictive qui vous poussera à revenir régulièrement dans ce monde coloré.
Flock est donc une bouffée d’air frais dans le paysage vidéoludique. C’est une expérience zen et enrichissante qui saura séduire aussi bien les amateurs d’oiseaux que les joueurs en quête d’une aventure relaxante. Un petit bijou indépendant qui prouve qu’un concept simple, exécuté avec soin et passion, peut offrir une expérience de jeu tout aussi satisfaisante que les productions à gros budget.

Indika — 8/10

Indika – Une exploration audacieuse de la foi et de l’identité
Alors que l’année a vu son lot de jeux à gros budget impressionnants, Indika s’impose comme cette pépite indépendante inattendue qui offre un contraste bienvenu à l’approche blockbuster des studios AAA. Ce jeu propose une exploration fascinante de la religion et de la philosophie, n’hésitant pas à examiner le christianisme sous un angle critique et sans concession.
Dès les premières minutes, Indika captive par son style visuel unique. L’esthétique du jeu, mêlant imagerie religieuse traditionnelle et éléments surréalistes, crée une atmosphère à la fois familière et dérangeante. Cette direction artistique audacieuse sert parfaitement le propos du jeu, illustrant visuellement les conflits intérieurs et les questionnements existentiels abordés par l’histoire.
Le scénario d’Indika est sa plus grande force. Il aborde des thèmes complexes tels que la foi, le doute, l’identité et la morale avec une profondeur et une nuance rarement vues dans le médium vidéoludique. Le jeu ne se contente pas de critiquer ou de célébrer la religion, mais invite plutôt à une réflexion personnelle sur ces sujets, laissant au joueur la liberté d’interpréter et de se forger sa propre opinion.
Les personnages sont remarquablement bien écrits, dotés d’une profondeur et d’une complexité qui les rendent crédibles et attachants. Leurs dilemmes moraux et leurs luttes intérieures sont présentés avec sensibilité et réalisme, offrant un miroir saisissant de la condition humaine.
Le doublage de haute qualité mérite une mention spéciale. Les performances vocales apportent une dimension supplémentaire aux personnages, renforçant l’impact émotionnel des dialogues et des moments clés de l’histoire.
Le gameplay, bien que secondaire par rapport à la narration, soutient efficacement l’exploration des thèmes du jeu. Les choix proposés au joueur, souvent difficiles et aux conséquences ambiguës, reflètent la complexité des questions abordées et encouragent la réflexion.
Indika ne cherche pas à apporter des réponses simples aux questions qu’il soulève. Au contraire, il invite le joueur à s’interroger, à remettre en question ses propres croyances et à explorer les zones grises de la moralité et de la foi.
Bien que le jeu puisse parfois être inconfortable dans son examen sans complaisance de sujets sensibles, c’est précisément cette audace qui en fait une œuvre marquante. Indika n’a pas peur de bousculer les conventions et de pousser le joueur hors de sa zone de confort.
Indika est l’un des titres les plus stimulants intellectuellement de l’année. C’est une œuvre qui transcende le simple divertissement pour offrir une véritable expérience de réflexion et d’introspection. Par son approche mature et nuancée de thèmes complexes, son style visuel unique et ses personnages riches, Indika prouve que les jeux indépendants peuvent offrir des expériences tout aussi profondes et mémorables que les productions à gros budget. Un incontournable pour ceux qui cherchent à être challengés intellectuellement et émotionnellement par leur expérience de jeu.

Kunitsu-Gami: Path Of The Goddess — 8/10

Qui aurait cru qu’escorter une jeune fille divine le long d’une montagne infestée de créatures démoniaques cauchemardesques pouvait être si périlleux ? Dans Kunitsu-Gami: Path of the Goddess, cette périlleuse descente vous oblige à maîtriser à la fois l’action et la stratégie dans votre quête pour purifier une montagne de la corruption engendrée par les morts ingrats. Ce mariage entre deux genres distincts crée une expérience novatrice et captivante.
Dès les premiers instants, Kunitsu-Gami impressionne par son esthétique unique, mêlant folklore japonais traditionnel et horreur surnaturelle. Les environnements, oscillant entre beauté sereine et terreur lovecraftienne, créent une atmosphère oppressante qui maintient le joueur sur le qui-vive.
Le gameplay hybride est au cœur de l’expérience Kunitsu-Gami. D’un côté, les séquences d’action offrent des combats intenses et nerveux contre des hordes de créatures cauchemardesques. De l’autre, les phases stratégiques demandent réflexion et planification pour protéger efficacement la jeune fille divine. Cette dualité crée un rythme unique, alternant entre moments de tension pure et pauses tactiques bienvenues.
L’escorte de la jeune fille divine n’est pas une simple formalité. Sa présence ajoute une couche de complexité au gameplay, obligeant le joueur à constamment adapter sa stratégie pour assurer sa protection tout en repoussant les assauts démoniaques. Cette mécanique centrale renforce le sentiment d’urgence et de responsabilité tout au long de l’aventure.
Le système de purification, élément clé du jeu, est particulièrement bien pensé. Il offre une progression satisfaisante, permettant au joueur de ressentir l’impact de ses actions sur l’environnement. Voir la corruption reculer petit à petit grâce à vos efforts est particulièrement gratifiant.
La narration, ancrée dans le folklore japonais, ajoute une profondeur bienvenue à l’expérience. L’histoire explore des thèmes comme la vie, la mort et le devoir, offrant une réflexion intéressante sur les traditions et les croyances ancestrales.
Le design sonore mérite une mention spéciale. La bande-son, mêlant instruments traditionnels japonais et sonorités plus modernes, renforce l’ambiance unique du jeu. Les effets sonores, particulièrement lors des confrontations avec les entités démoniaques, contribuent grandement à l’atmosphère oppressante.
Bien que la courbe d’apprentissage puisse être abrupte au début, la maîtrise progressive des mécaniques de jeu offre une satisfaction croissante. Chaque victoire contre les hordes démoniaques, chaque segment de montagne purifié, procure un sentiment d’accomplissement palpable.
Kunitsu-Gami: Path of the Goddess se révèle être une expérience unique dans le paysage vidéoludique actuel. Son mélange audacieux d’action frénétique et de réflexion stratégique, couplé à un univers riche en folklore japonais, en fait une aventure mémorable. C’est un titre qui saura séduire aussi bien les amateurs de défis que ceux en quête d’une expérience narrative et visuelle originale. Une odyssée divine qui prouve que l’innovation peut naître de la fusion inattendue de genres établis.

Like a Dragon: Infinite Wealth — 8/10

Quand il s’agit d’action débridée, de scénarios loufoques et d’une narration capable de vous bouleverser émotionnellement, peu de jeux peuvent rivaliser avec la série Like a Dragon. Ce dernier chapitre de la série principale s’appuie sur le gameplay RPG introduit dans son prédécesseur, peaufinant et polissant davantage l’expérience pour offrir une aventure encore plus jouissive.
Dès les premières heures de jeu, on retrouve l’ambiance si particulière de la série, mêlant habilement moments d’intense émotion et situations complètement absurdes. Le jeu excelle dans sa capacité à vous faire passer du rire aux larmes en l’espace de quelques instants, créant une expérience émotionnelle unique.
Le système de combat RPG, déjà solide dans le précédent opus, atteint ici de nouveaux sommets. Les affrontements sont dynamiques, stratégiques et toujours aussi loufoques, offrant une variété d’options tactiques qui maintiennent l’intérêt du joueur tout au long de l’aventure. Les nouvelles compétences et les combos d’équipe ajoutent une couche supplémentaire de profondeur au gameplay.
Bien que l’histoire principale puisse parfois s’égarer, le chant du cygne du légendaire Dragon de Dojima a le cœur à la bonne place. Les personnages, toujours aussi charismatiques et attachants, sont au cœur d’une narration qui aborde des thèmes profonds avec sensibilité, tout en conservant l’humour décalé caractéristique de la série.
L’une des forces d’Infinite Wealth réside dans son contenu annexe impressionnant. L’île Dondoko, véritable jeu dans le jeu, offre une expérience de gestion surprenante et addictive. Les combats de Sujimon, parodie hilarante des jeux de capture de monstres, apportent une touche de fraîcheur bienvenue. Ces activités secondaires, loin d’être de simples distractions, sont des expériences à part entière qui prolongent considérablement la durée de vie du jeu.
Visuellement, le jeu impressionne par la richesse de ses environnements. Que ce soit dans les rues animées de Kamurocho ou sur les plages ensoleillées d’Hawaï, chaque lieu regorge de détails et d’activités à découvrir. Cette attention portée à l’environnement renforce l’immersion et donne vie à un monde crédible et fascinant.
La bande-son, comme toujours dans la série, est un régal pour les oreilles. Des morceaux entraînants accompagnent les combats, tandis que des mélodies plus douces soulignent les moments émotionnels de l’histoire.
Malgré quelques longueurs dans la trame principale, Like a Dragon: Infinite Wealth s’impose comme une expérience riche et satisfaisante. C’est un jeu qui célèbre l’héritage de la série tout en osant innover, offrant aux fans de longue date une conclusion émouvante tout en restant accessible aux nouveaux venus.
En somme, Like a Dragon: Infinite Wealth est une aventure épique qui capture parfaitement l’essence de la série. Entre son gameplay RPG affiné, son histoire émouvante, son humour décalé et son contenu annexe impressionnant, c’est un titre qui promet des dizaines d’heures de jeu mémorables. Une véritable lettre d’amour aux fans et une porte d’entrée idéale pour les curieux souhaitant découvrir cet univers unique.

Marvel Vs. Capcom Fighting Collection — 8/10

Quand il s’agit de compilations de jeux d’arcade classiques, Capcom a établi un standard élevé. Marvel Vs. Capcom Fighting Collection reste fidèle à la formule éprouvée de l’éditeur, et le résultat final est une véritable lettre d’amour à plusieurs des meilleurs jeux de combat d’arcade de tous les temps, regroupés dans un package qui offre une plongée nostalgique dans le passé.
Dès le menu principal, on est saisi par le soin apporté à la présentation. L’interface, à la fois élégante et fonctionnelle, permet de naviguer aisément entre les différents titres de la collection. Les illustrations originales et les musiques emblématiques créent immédiatement une ambiance nostalgique qui ravira les fans de longue date.
La sélection de jeux est le cœur de cette collection, et elle ne déçoit pas. On y retrouve des titres légendaires tels que Marvel vs. Capcom: Clash of Super Heroes, Marvel vs. Capcom 2: New Age of Heroes, et d’autres joyaux moins connus mais tout aussi passionnants. Chaque jeu a été fidèlement reproduit, conservant intact le gameplay frénétique et spectaculaire qui a fait leur renommée.
Le travail d’émulation est particulièrement réussi. Les jeux tournent de manière fluide, sans les ralentissements qui pouvaient affecter les versions arcade originales. Les options de personnalisation de l’affichage permettent d’adapter l’expérience selon ses préférences, que l’on souhaite retrouver le rendu exact des bornes d’arcade ou profiter d’un affichage modernisé.
L’ajout du jeu en ligne est une fonctionnalité majeure de cette collection. Le netcode rollback implémenté offre une expérience de jeu fluide et réactive, essentielle pour des titres aussi rapides et techniques. Cette fonctionnalité donne une nouvelle vie à ces classiques, permettant aux joueurs du monde entier de s’affronter dans des conditions optimales.
La collection inclut également une galerie d’artworks, de designs de personnages et d’autres bonus qui raviront les fans et les curieux. Ces éléments offrent un aperçu fascinant du processus créatif derrière ces jeux emblématiques.
Pour les néophytes, la courbe d’apprentissage peut sembler abrupte, ces jeux étant connus pour leur gameplay technique et exigeant. Cependant, la présence de modes d’entraînement et la possibilité de sauvegarder à tout moment adoucissent cette difficulté, rendant la collection plus accessible.
Bien que certains puristes puissent regretter l’absence de certains titres spécifiques, la sélection proposée offre un panorama représentatif de l’âge d’or des jeux de combat Capcom/Marvel.
Marvel Vs. Capcom Fighting Collection s’impose comme un incontournable pour les amateurs de jeux de combat. C’est à la fois un voyage nostalgique pour les fans de la première heure et une excellente introduction à ces classiques pour une nouvelle génération de joueurs. Avec son émulation soignée, ses fonctionnalités en ligne solides et son contenu bonus généreux, cette collection est un témoignage du savoir-faire de Capcom dans la préservation et la célébration de son héritage vidéoludique.

NBA 2K25 — 8/10

Une année de plus, un nouveau jeu NBA de 2K qui s’appuie sur les forces de la série. NBA 2K25 conserve sa position de leader incontesté des jeux de basket, affichant une fois de plus des visuels époustouflants, un gameplay peaufiné et un mode carrière captivant. Cependant, son approche insistante des microtransactions peut parfois gâcher l’expérience.
Dès le coup d’envoi, on est frappé par la qualité visuelle du jeu. Les modèles de joueurs, plus réalistes que jamais, transpirent de détails, des expressions faciales aux gouttes de sueur. Les animations fluides et naturelles renforcent l’immersion, donnant l’impression de regarder un véritable match NBA.
Le gameplay, pierre angulaire de la série, atteint de nouveaux sommets de précision. Les contrôles réactifs permettent une maîtrise fine des mouvements sur le terrain. Les systèmes de tir et de défense ont été affinés, offrant un équilibre satisfaisant entre accessibilité et profondeur tactique. Les habitués apprécieront les subtiles améliorations, tandis que les nouveaux venus pourront progresser grâce à un système d’apprentissage bien pensé.
Le mode Carrière reste l’un des points forts de NBA 2K25. L’histoire, plus immersive que jamais, vous plonge dans la vie d’un joueur NBA avec ses hauts et ses bas, tant sur le terrain qu’en dehors. Les choix proposés ont un impact réel sur le déroulement de votre carrière, renforçant l’attachement à votre avatar.
Les modes en ligne et le système de quartier ont été enrichis, offrant encore plus d’options pour jouer et interagir avec d’autres joueurs. Les ligues en ligne et les tournois ajoutent une dimension compétitive qui prolonge considérablement la durée de vie du jeu.
La bande-son, comme toujours dans la série, est soigneusement sélectionnée et contribue à l’ambiance authentique du jeu. Les commentaires dynamiques et réactifs renforcent l’impression d’assister à un véritable match télévisé.
Cependant, l’omniprésence des microtransactions jette une ombre sur cette expérience par ailleurs excellente. Bien que le jeu reste parfaitement jouable sans dépenser d’argent supplémentaire, la progression dans certains modes peut sembler laborieuse sans l’achat de monnaie virtuelle. Cette insistance sur les achats in-game peut être frustrante, en particulier dans le mode Ma Carrière.
Malgré ce bémol, NBA 2K25 reste incontestablement la référence en matière de simulation de basket. C’est un titre qui ravira les fans de la série par ses améliorations subtiles mais significatives, tout en offrant aux néophytes une porte d’entrée accessible vers l’univers du basket virtuel.
NBA 2K25 consolide sa position de leader avec une expérience de jeu de basket quasi parfaite. Ses graphismes époustouflants, son gameplay affiné et son mode Carrière captivant en font un must-have pour tout amateur de basket. Cependant, l’omniprésence des microtransactions reste un point de friction qui empêche le jeu d’atteindre la perfection absolue. Une référence incontournable du genre, malgré quelques choix discutables en matière de monétisation.

The Outlast Trials — 8/10

Le troisième opus de la série Outlast par Red Barrels marque un tournant majeur, évoluant avec succès de l’expérience de terreur solo vers un jeu d’horreur coopératif à quatre joueurs. Malgré ce virage audacieux, The Outlast Trials conserve l’essence effrayante de ses prédécesseurs tout en réinventant cette expérience unique sous la forme d’une séance de thérapie de groupe infernale, portée par une histoire glaçante et des mécaniques de jeu ingénieuses.
Dès les premières minutes, on est saisi par l’atmosphère oppressante caractéristique de la série. Les environnements, minutieusement conçus, suintent la peur et le désespoir. L’éclairage, ou plutôt son absence, joue un rôle crucial dans la création d’une ambiance terrifiante qui maintient les joueurs constamment sur le qui-vive.
Le passage au multijoueur coopératif est la grande innovation de cet opus, et il fonctionne étonnamment bien. La peur, traditionnellement une expérience solitaire dans les jeux d’horreur, prend ici une nouvelle dimension lorsqu’elle est partagée. La coordination entre les joueurs devient vitale pour survivre, créant des moments de tension intense et de soulagement collectif.
L’histoire, ancrée dans un contexte de tests psychologiques sinistres, sert parfaitement le concept du jeu. Elle explore des thèmes sombres avec finesse, tissant une narration captivante qui pousse les joueurs à découvrir les secrets macabres qui se cachent derrière cette « thérapie » forcée.
Les mécaniques de jeu ont été habilement adaptées pour l’expérience multijoueur. Chaque participant a un rôle crucial à jouer, que ce soit en distrayant les ennemis, en résolvant des énigmes ou en secourant ses coéquipiers. Cette interdépendance renforce le sentiment d’immersion et de vulnérabilité partagée.
Le design sonore mérite une mention spéciale. Les bruits inquiétants, les cris lointains et la musique angoissante créent une ambiance sonore qui contribue grandement à l’expérience horrifique. L’utilisation du son comme élément de gameplay, notamment pour repérer les menaces, ajoute une couche supplémentaire de tension.
Visuellement, The Outlast Trials reste fidèle à l’esthétique glauque et perturbante de la série. Les graphismes, bien que pas révolutionnaires, servent efficacement le propos du jeu, créant des environnements malsains et des ennemis cauchemardesques qui hanteront longtemps les joueurs.
La rejouabilité est assurée par la variété des « essais » proposés et les différentes approches possibles pour les surmonter. La progression et le déblocage de nouveaux équipements offrent des raisons de revenir régulièrement affronter ses peurs.
Bien que le jeu brille particulièrement en coopération, il reste jouable en solo pour ceux qui préfèrent une expérience plus traditionnelle. Cependant, certains défis peuvent s’avérer frustrants sans l’aide de coéquipiers.
The Outlast Trials réussit le pari audacieux de transposer l’horreur viscérale de la série dans un cadre multijoueur. C’est une évolution réussie qui offre une expérience terrifiante unique en son genre. Que vous affrontiez ces épreuves cauchemardesques seul ou entre amis, The Outlast Trials s’impose comme une référence incontournable pour les amateurs de frissons collectifs. Un tour de force qui prouve que l’horreur peut être encore plus intense lorsqu’elle est partagée.

Pacific Drive — 8/10

Pacific Drive, création d’Ironwood Studio, se démarque nettement dans le paysage des roguelites en proposant une expérience unique en son genre. À la fois exigeant et immersif, ce jeu offre des mystères fascinants à explorer au sein d’un univers merveilleusement étrange, le tout soutenu par des mécaniques d’amélioration suffisamment profondes pour captiver les passionnés de mécanique tout au long de cette aventure hors du commun.
Dès les premiers instants, Pacific Drive surprend par son concept original. Le jeu vous place au volant d’une voiture dans une zone interdite du Pacific Northwest, transformée par des phénomènes surnaturels. L’ambiance, à mi-chemin entre science-fiction et horreur cosmique, crée un sentiment constant de danger et d’émerveillement.
Le cœur du gameplay repose sur l’exploration et la survie. Chaque sortie dans la zone anomalique est un défi en soi, où la gestion des ressources et l’entretien de votre véhicule sont primordiaux. La tension monte à mesure que vous vous enfoncez dans des territoires inconnus, à la recherche de pièces et d’indices tout en évitant les dangers surnaturels qui rôdent.
Le système d’amélioration du véhicule est particulièrement bien pensé. Il offre une profondeur satisfaisante qui ravira les amateurs de mécanique. Chaque pièce récupérée, chaque amélioration apportée à votre voiture, a un impact tangible sur vos performances et vos chances de survie. Cette progression constante crée une boucle de gameplay addictive qui vous pousse à toujours aller plus loin.
L’aspect roguelite se manifeste à travers la génération procédurale de l’environnement et la permanence de certaines améliorations entre les runs. Chaque expédition est unique, offrant de nouvelles configurations de terrain, de dangers et de récompenses. Cette approche garantit une rejouabilité importante et maintient l’intérêt du joueur sur le long terme.
Visuellement, Pacific Drive impressionne par son style artistique distinct. Les paysages du Pacific Northwest, déformés par les anomalies, créent des tableaux à la fois beaux et inquiétants. Les effets visuels liés aux phénomènes surnaturels sont particulièrement réussis, renforçant l’atmosphère unique du jeu.
La narration, distillée à travers des découvertes environnementales et des interactions radio, ajoute une couche de mystère qui pousse le joueur à explorer davantage. Les secrets de la zone interdite se dévoilent progressivement, créant une histoire intrigante qui se construit au fil des expéditions.
Le sound design joue un rôle crucial dans l’immersion. Les bruits étranges de l’environnement, le ronronnement du moteur et les crachotements de la radio contribuent à créer une ambiance sonore tendue et immersive.
Bien que la courbe de difficulté puisse parfois sembler abrupte, la satisfaction de maîtriser les mécaniques du jeu et de percer ses mystères compense largement ces moments de frustration.
Pacific Drive s’impose comme une expérience unique dans le genre roguelite. Son mélange innovant de survie automobile, d’exploration surnaturelle et de progression mécanique crée un gameplay captivant et original. C’est un titre qui saura séduire les amateurs de défis, de mystères et d’atmosphères uniques, offrant un voyage inoubliable dans un monde aussi fascinant que dangereux. Une pépite indépendante qui prouve que l’innovation est encore possible dans le genre roguelite.

Pepper Grinder — 8/10

Pepper Grinder est un petit bijou qui ne manquera pas de vous arracher un sourire grâce à ses mécaniques de jeu inventives, son sens du mouvement gracieux et une direction artistique débordante de personnalité. Court mais intense, ce jeu sait ne pas s’éterniser tout en vous permettant de maîtriser son action propulsive et de vous délecter de ses adorables graphismes en pixel art.
Dès les premières secondes de jeu, on est happé par l’originalité du concept. Le personnage principal, Pepper, utilise une foreuse géante pour se propulser à travers les niveaux, créant une sensation de mouvement fluide et exaltante. Cette mécanique centrale est à la fois simple à prendre en main et offre une profondeur surprenante au fil de la progression.
Le level design est particulièrement réussi, exploitant pleinement les possibilités offertes par la foreuse. Chaque niveau est un terrain de jeu ingénieux qui invite à l’expérimentation et récompense la maîtrise du joueur. Les défis se renouvellent constamment, introduisant de nouveaux obstacles et mécaniques qui maintiennent l’intérêt tout au long de l’aventure.
Visuellement, Pepper Grinder est un régal pour les yeux. Le pixel art, loin d’être un simple choix esthétique rétro, déborde de personnalité et de charme. Chaque environnement, chaque personnage est conçu avec un souci du détail qui donne vie à cet univers coloré et attachant. Les animations fluides, en particulier celles liées à l’utilisation de la foreuse, renforcent la sensation de dynamisme du gameplay.
La bande-son, pétillante et entraînante, accompagne parfaitement l’action à l’écran. Les effets sonores, notamment ceux liés à la foreuse, sont satisfaisants et contribuent au plaisir de jeu.
La courte durée du jeu, qui pourrait être vue comme un défaut, s’avère être l’une de ses forces. Pepper Grinder ne s’embarrasse pas de remplissage inutile, offrant une expérience condensée où chaque niveau apporte son lot de nouveautés et de défis. Cette concision permet au jeu de maintenir un rythme soutenu du début à la fin, sans jamais lasser le joueur.
La progression est bien pensée, avec une courbe de difficulté qui monte graduellement tout en restant équilibrée. Les nouveaux pouvoirs et capacités sont introduits à un rythme permettant au joueur de les assimiler naturellement, culminant dans des niveaux finaux qui mettent à l’épreuve toutes les compétences acquises.
Bien que court, le jeu encourage la rejouabilité à travers des défis chronométrés et des objets à collecter. Les joueurs les plus acharnés trouveront satisfaction à perfectionner leurs runs et à découvrir tous les secrets cachés dans les niveaux.
Pepper Grinder est une petite pépite indie qui brille par son originalité et son exécution soignée. C’est une expérience rafraîchissante qui prouve qu’avec des idées innovantes et une réalisation léchée, même un jeu court peut laisser une impression durable. Que vous soyez amateur de platformers inventifs ou simplement à la recherche d’une expérience ludique unique, Pepper Grinder saura vous captiver par son charme et son gameplay addictif. Une aventure courte mais mémorable qui ne manquera pas de vous laisser un sourire aux lèvres.

The Rogue Prince of Persia — 8/10

Alors qu’Ubisoft Montpellier a déjà marqué les esprits avec sa réinvention de la franchise Prince of Persia, Evil Empire propose avec The Rogue Prince of Persia une alternative ludique et prometteuse, actuellement disponible en accès anticipé sur PC. Ce roguelike en 2D bourré d’action mêle habilement parkour fluide et combats palpitants pour créer des boucles de gameplay captivantes.
Dès les premiers instants, on retrouve l’essence de Prince of Persia avec une dimension roguelike bien intégrée. Le jeu capture l’agilité et la grâce caractéristiques du Prince, tout en les adaptant à un format 2D dynamique. Les mouvements fluides et les acrobaties spectaculaires sont au cœur de l’expérience, offrant une sensation de liberté et de maîtrise grisante.
Le système de combat, nerveux et technique, s’intègre parfaitement aux phases de platforming. Les affrontements sont intenses et requièrent une combinaison habile d’attaques, d’esquives et d’utilisation de l’environnement. Cette fusion réussie entre combat et déplacement crée un rythme soutenu qui maintient le joueur constamment engagé.
L’aspect roguelike apporte une dimension stratégique bienvenue. Chaque run est unique, avec des niveaux générés procéduralement qui renouvellent constamment l’expérience. La progression permanente entre les runs, typique du genre, est bien implémentée, offrant un sentiment de progression satisfaisant malgré les échecs.
Visuellement, The Rogue Prince of Persia arbore un style artistique attrayant qui marie avec succès l’esthétique persane traditionnelle et une touche moderne. Les animations fluides, en particulier celles du Prince, sont un régal pour les yeux et renforcent la sensation de fluidité du gameplay.
Le level design, malgré la génération procédurale, reste cohérent et offre des défis variés. Les pièges, plates-formes mobiles et autres obstacles s’intègrent naturellement, créant des parcours qui mettent à l’épreuve les réflexes et la créativité du joueur.
Le système de progression et de déblocage d’équipements ajoute une couche de profondeur stratégique. Chaque nouvelle arme ou capacité débloquée ouvre de nouvelles possibilités de gameplay, encourageant l’expérimentation et l’adaptation à différents styles de jeu.
La bande-son, bien que encore en développement dans cette version d’accès anticipé, promet déjà de capturer l’ambiance caractéristique de la série tout en y ajoutant une touche moderne.
Bien que le jeu soit encore en accès anticipé, il montre déjà un grand potentiel. Les développeurs semblent à l’écoute de la communauté, promettant des mises à jour régulières pour peaufiner l’expérience et ajouter du contenu.
The Rogue Prince of Persia s’annonce comme une réinterprétation audacieuse et rafraîchissante de la franchise culte. En mariant habilement les mécaniques de roguelike aux éléments emblématiques de Prince of Persia, Evil Empire crée une expérience unique qui devrait séduire aussi bien les fans de la série que les amateurs de défis renouvelés. Bien qu’encore en développement, ce titre promet déjà des heures de jeu palpitantes, mêlant habilement nostalgie et innovation. Une belle promesse pour l’avenir de la franchise Prince of Persia dans le paysage indie.

Stellar Blade — 8/10

S’inspirant de titres comme Bayonetta et Nier: Automata, Stellar Blade s’impose comme un jeu d’action ambitieux, malgré quelques aspérités. Si l’on parvient à passer outre ces dernières, le jeu offre une expérience divertissante grâce à son système de combat inspiré des Souls, ses ennemis coriaces et ses graphismes impressionnants.
Dès les premières minutes, on est frappé par la qualité visuelle du jeu. Les environnements, détaillés et variés, témoignent d’un vrai savoir-faire technique. Les effets visuels, notamment lors des combats, sont particulièrement réussis et contribuent à l’aspect spectaculaire de l’action.
Le système de combat est le cœur de l’expérience Stellar Blade. Empruntant des éléments aux jeux de type Souls, il offre des affrontements exigeants et satisfaisants. La précision des contrôles et la variété des mouvements permettent des combats dynamiques et stratégiques. Les esquives parfaites et les contres ajoutent une couche de profondeur tactique appréciable.
Les ennemis, diversifiés et coriaces, obligent le joueur à rester constamment sur ses gardes. Chaque affrontement est un défi qui pousse à maîtriser les mécaniques de jeu et à adapter sa stratégie. Les boss, en particulier, sont des moments forts qui mettent à l’épreuve les compétences acquises.
L’exploration, bien que linéaire, est ponctuée de secrets et de ressources à découvrir. Cette approche encourage une progression mesurée et attentive, récompensant la curiosité du joueur.
Le système de progression du personnage, avec ses améliorations d’équipement et ses nouvelles compétences à débloquer, offre une personnalisation satisfaisante de l’expérience de jeu.
Cependant, Stellar Blade n’est pas exempt de défauts. Le scénario, bien qu’intriguant, peut parfois manquer de profondeur ou de cohérence. Certains aspects du level design peuvent sembler répétitifs, et la courbe de difficulté connaît quelques pics qui pourront frustrer certains joueurs.
La bande-son, sans être révolutionnaire, accompagne efficacement l’action. Les effets sonores, en particulier, contribuent à l’immersion dans les combats.
Malgré ces quelques bémols, Stellar Blade parvient à offrir une expérience globalement satisfaisante. Son mélange d’action intense, de graphismes impressionnants et de combats exigeants en fait un titre qui saura plaire aux amateurs du genre.
Stellar Blade se révèle être un jeu d’action ambitieux qui, malgré quelques imperfections, offre une expérience divertissante et visuellement impressionnante. S’il ne révolutionne pas le genre, il propose néanmoins une aventure solide qui ravira les fans de jeux d’action exigeants. Pour ceux qui sont prêts à passer outre ses quelques défauts, Stellar Blade promet des heures de combats intenses et de défis gratifiants dans un univers visuellement captivant.

Sylvio: Black Waters — 8/10

Sylvio: Black Waters – Un chef-d’œuvre d’horreur sonore
La série Sylvio a toujours excellé dans le domaine de l’horreur, mais ce dernier opus s’impose comme un véritable chef-d’œuvre dans l’art d’instiller l’effroi chez son public. Sylvio: Black Waters, un jeu exceptionnellement dérangeant sur la chasse aux fantômes, pousse le facteur peur à son paroxysme grâce à un design sonore incroyable, des récits aux multiples embranchements et des niveaux cauchemardesques.
Dès les premières minutes, on est saisi par l’atmosphère oppressante du jeu. L’obscurité omniprésente et les environnements malsains créent un sentiment constant de malaise qui ne vous quitte jamais. Chaque recoin, chaque ombre semble receler une menace invisible, maintenant le joueur dans un état de tension permanente.
Le véritable tour de force de Sylvio: Black Waters réside dans son design sonore exceptionnel. Les bruits ambiants, les chuchotements spectraux et les sons inexpliqués sont orchestrés avec une précision chirurgicale pour créer une expérience auditive terrifiante. L’utilisation du son comme élément de gameplay, notamment à travers les outils de chasse aux fantômes, ajoute une couche supplémentaire d’immersion et de peur.
La narration aux multiples embranchements est une innovation bienvenue dans la série. Les choix du joueur ont un impact réel sur le déroulement de l’histoire, offrant différentes perspectives sur les mystères paranormaux à élucider. Cette approche encourage la rejouabilité et renforce le sentiment que chaque décision peut avoir des conséquences dramatiques.
Les niveaux, qualifiés à juste titre de cauchemardesques, sont des labyrinthes de terreur finement conçus. La progression à travers ces environnements hostiles est une épreuve en soi, chaque nouveau lieu recelant son lot de surprises macabres et de défis effrayants.
Le gameplay, centré sur l’utilisation d’outils de détection paranormale, est à la fois intuitif et profond. La manipulation de ces appareils pour communiquer avec les esprits ou détecter des anomalies crée des moments de tension intense, où chaque son ou mouvement suspect fait bondir le joueur.
Visuellement, bien que le jeu ne cherche pas à éblouir par des graphismes tape-à-l’œil, son esthétique sombre et minimaliste sert parfaitement son propos. L’utilisation judicieuse de l’éclairage, ou plutôt de son absence, contribue grandement à l’atmosphère oppressante.
La bande-son, composée de mélodies dissonantes et de bruits inquiétants, complète parfaitement l’expérience auditive. Elle souligne les moments de tension et renforce le sentiment constant de danger imminent.
Sylvio: Black Waters ne se contente pas d’effrayer, il explore également des thèmes profonds liés à la mort, au deuil et à l’au-delà. Cette dimension narrative ajoute une profondeur bienvenue à l’expérience, invitant à la réflexion au-delà des simples sursauts de peur.
Sylvio: Black Waters s’impose comme une référence incontournable dans le genre de l’horreur vidéoludique. Son approche unique centrée sur le son, sa narration ramifiée et ses environnements cauchemardesques en font une expérience terrifiante inoubliable. C’est un jeu qui repousse les limites de ce que peut être un jeu d’horreur, offrant une plongée intense dans les abysses de la peur. Un must-play pour tous les amateurs de frissons, qui restera gravé dans les mémoires longtemps après que l’écran soit éteint.

Tactical Breach Wizards — 8/10

Tactical Breach Wizards s’impose comme une pépite inattendue, mêlant habilement un gameplay tactique profond à un casting de personnages mémorables et des dialogues affûtés. Le résultat est un cocktail explosif de magie et de défenestration qui ne manquera pas de vous captiver.
Dès les premières missions, on est séduit par la profondeur du système de jeu. Chaque scénario est un puzzle tactique qui récompense la créativité et la réflexion hors des sentiers battus. Les mécaniques de jeu, bien que familières aux amateurs du genre, sont subtilement twistées par l’ajout d’éléments magiques qui ouvrent de nouvelles possibilités stratégiques.
L’un des points forts du jeu réside dans son casting de personnages hauts en couleur. Chaque membre de votre équipe de « magiciens d’intervention » possède une personnalité unique et bien développée. Les interactions entre ces personnages, portées par des dialogues percutants et souvent hilarants, ajoutent une dimension narrative bienvenue qui vous pousse à vous attacher à votre équipe.
L’humour omniprésent est un véritable atout. Le jeu ne se prend jamais trop au sérieux, jonglant habilement entre situations absurdes et références geek bien senties. Cette approche légère contraste agréablement avec la rigueur tactique des missions, créant un équilibre parfait entre tension et détente.
Le level design est particulièrement soigné. Chaque mission propose des défis uniques qui vous poussent à exploiter pleinement les capacités de vos personnages et à penser de manière créative. L’utilisation de la magie pour manipuler l’environnement, que ce soit pour créer des couvertures ou pour propulser les ennemis par les fenêtres (d’où le terme « défenestration »), ajoute une couche de satisfaction supplémentaire à chaque victoire.
Visuellement, Tactical Breach Wizards opte pour un style cartoon qui sert parfaitement son ton décalé. Les animations, en particulier lors de l’utilisation des sorts, sont à la fois fluides et spectaculaires, rendant chaque action satisfaisante à exécuter.
La progression est bien pensée, introduisant progressivement de nouveaux types d’ennemis, de sorts et de mécaniques qui maintiennent l’intérêt tout au long de la campagne. La difficulté, bien calibrée, offre un défi stimulant sans jamais devenir frustrante.
Le jeu brille également par sa rejouabilité. Les différentes compositions d’équipe possibles et les multiples approches pour résoudre chaque mission encouragent l’expérimentation et les parties répétées.
Tactical Breach Wizards est littéralement une surprise enchanteresse dans le paysage des jeux de tactique. Son mélange unique de stratégie profonde, d’humour mordant et de magie noire offre une expérience rafraîchissante et addictive. Que vous soyez un vétéran des jeux tactiques ou simplement à la recherche d’une aventure originale, ce plongeon dans le monde du « black-ops magique » saura vous captiver par son gameplay satisfaisant et son univers décalé. Une pépite qui prouve que magie et tactique peuvent former une alliance des plus explosives.

Tales of Kenzera: Zau — 8/10

Tales of Kenzera: Zau se démarque dans le paysage saturé des metroidvanias en enrichissant les fondations du genre avec une narration puissante sur l’acceptation du deuil. Combinant habilement des inspirations issues du folklore africain et un système de combat fluide, ce jeu utilise son design d’action-aventure magnifique pour raconter une histoire profondément touchante.
Dès les premiers instants, on est captivé par l’esthétique unique du jeu. L’univers visuel, imprégné de motifs et de symboles africains, crée une atmosphère envoûtante qui tranche avec les décors habituels du genre. Chaque environnement est un tableau vivant qui invite à l’exploration et à la contemplation.
Le gameplay, fidèle aux codes du metroidvania, est subtilement enrichi par des mécaniques inspirées de la mythologie africaine. Les pouvoirs de Zau, le protagoniste, s’intègrent naturellement dans cette trame culturelle, offrant une progression des capacités qui fait sens tant sur le plan ludique que narratif.
Le système de combat, fluide et dynamique, offre une expérience satisfaisante. Les affrontements, qui mêlent habilement attaques au corps à corps et magie, sont à la fois exigeants et gratifiants. La variété des ennemis, inspirés du bestiaire folklorique africain, pousse constamment le joueur à adapter sa stratégie.
Mais c’est dans sa narration que Tales of Kenzera: Zau brille véritablement. L’histoire de Zau, confronté à la perte et au deuil, est racontée avec une sensibilité et une profondeur rares dans le medium. Le jeu aborde ces thèmes difficiles avec nuance, tissant habilement les éléments de gameplay et les moments narratifs pour créer une expérience émotionnelle puissante.
L’utilisation du folklore africain comme toile de fond ajoute une dimension culturelle fascinante à l’aventure. Les mythes et légendes intégrés dans l’histoire offrent non seulement un cadre original, mais enrichissent également la réflexion sur les thèmes universels du deuil et de la résilience.
Le level design, tout en respectant les conventions du genre, propose des défis intelligents qui poussent à explorer chaque recoin de ce monde fascinant. Les énigmes environnementales sont bien pensées, s’intégrant naturellement dans le récit et l’univers du jeu.
La bande-son mérite une mention spéciale. Inspirée des musiques traditionnelles africaines, elle accompagne parfaitement l’action et renforce l’immersion dans cet univers unique. Les moments émotionnels sont particulièrement bien soulignés par des compositions poignantes.
La progression des capacités de Zau est satisfaisante, chaque nouvelle aptitude ouvrant de nouvelles possibilités d’exploration et de combat. Cette évolution s’aligne parfaitement avec le voyage émotionnel du personnage, créant un sentiment de croissance tant ludique que narrative.
Tales of Kenzera: Zau est une expérience « metroidvania » unique et profondément émouvante. En fusionnant habilement les mécaniques du genre avec une narration puissante et des inspirations culturelles riches, le jeu offre bien plus qu’une simple aventure d’action-plateforme. C’est un voyage touchant à travers le deuil et la guérison, ancré dans un univers fascinant inspiré du folklore africain. Une œuvre qui prouve que les jeux vidéo peuvent être à la fois divertissants et profondément significatifs, capable de nous faire réfléchir sur des thèmes universels tout en nous offrant une expérience de jeu captivante.

Tekken 8 — 8/10

: Tekken 8 – Le retour triomphal du Roi du Poing de Fer
Après les retours remarqués de Street Fighter et Mortal Kombat en 2023, le retour de Tekken était attendu de pied ferme. Bien qu’arrivant fashionably late à la fête des jeux de combat, Tekken 8 a frappé fort cette année avec l’un des meilleurs opus de la franchise. Doté d’un roster impressionnant dès le jour de sa sortie et affichant des prouesses graphiques qui permettent de voir chaque muscle se tendre avant qu’un coup de poing ne trouve sa cible, Tekken 8 fait progresser la série avec un gameplay gratifiant et agressif.
Dès le premier combat, on est saisi par la qualité visuelle du jeu. Les modèles de personnages, incroyablement détaillés, donnent vie aux combattants comme jamais auparavant. Les expressions faciales, les gouttes de sueur, les vêtements qui se froissent : chaque détail contribue à l’immersion et à l’impact visuel des affrontements.
Le gameplay, cœur battant de la série, atteint de nouveaux sommets de profondeur et d’intensité. Le système de combat, tout en restant fidèle à l’ADN de Tekken, introduit de nouvelles mécaniques qui favorisent un style de jeu plus agressif et dynamique. Le « Heat System », en particulier, ajoute une couche stratégique supplémentaire qui récompense les joueurs audacieux.
Le roster de lancement est particulièrement impressionnant, offrant un large éventail de styles de combat et de personnalités. Chaque combattant bénéficie d’animations uniques et d’un travail approfondi sur sa personnalité, renforçant l’attachement des joueurs à leurs favoris.
Les arènes de combat sont de véritables chefs-d’œuvre visuels. Dynamiques et interactives, elles ajoutent une dimension stratégique aux affrontements tout en offrant un spectacle visuel saisissant. Les transitions entre les différentes parties des stages sont fluides et spectaculaires.
Le mode histoire, bien que restant dans la lignée des précédents opus, offre une narration plus cohérente et cinématique. Il sert efficacement de fil conducteur pour découvrir les différents personnages et leurs motivations.
Les modes en ligne ont été nettement améliorés, offrant une expérience fluide et réactive. Le netcode rollback implémenté permet des affrontements équitables même à grande distance, une amélioration cruciale pour la scène compétitive.
L’apprentissage et la progression sont bien pensés, avec des tutoriels approfondis et un mode entraînement complet. Les nouveaux venus peuvent s’initier progressivement aux subtilités du gameplay, tandis que les vétérans trouveront de quoi perfectionner leurs techniques.
La bande-son, mêlant thèmes iconiques remixés et nouvelles compositions, souligne parfaitement l’action à l’écran. Les effets sonores, percutants et satisfaisants, renforcent l’impact de chaque coup porté.
Bien que le jeu excelle sur de nombreux points, certains joueurs pourraient regretter l’absence de certains personnages emblématiques au lancement ou trouver que certains aspects du gameplay favorisent trop le jeu offensif au détriment de styles plus défensifs.
Tekken 8 se révèle être un incontournable des jeux de combat de cette génération. Il réussit le pari de faire évoluer la formule tout en restant fidèle à l’esprit de la série. Avec ses graphismes époustouflants, son gameplay profond et gratifiant, et son contenu généreux, Tekken 8 satisfera aussi bien les fans de longue date que les nouveaux venus. C’est une démonstration de force qui prouve que la série a encore de beaux jours devant elle, s’imposant comme une référence dans le paysage des jeux de combat modernes.

Ultros — 8/10

Ultros s’impose d’emblée comme un metroidvania hors du commun, captivant par ses graphismes psychédéliques et ses fondamentaux solides. Mais c’est dans sa capacité à transcender les codes du genre en empruntant des éléments à diverses autres inspirations que le jeu brille véritablement, fusionnant le tout en une recette gagnante mêlant combats spectaculaires et mécaniques de boucle temporelle ingénieuses.
Dès les premiers instants, on est saisi par l’esthétique visuelle unique d’Ultros. Les environnements, explosions de couleurs et de formes organiques, créent un univers fascinant qui ne ressemble à rien de connu. Chaque écran est un tableau vivant qui invite à l’exploration et à l’émerveillement.
Le gameplay de base, fidèle aux canons du metroidvania, est subtilement enrichi par des mécaniques empruntées à d’autres genres. L’exploration des niveaux, conçus comme un réseau biologique vivant, offre une expérience unique où chaque progression semble interagir organiquement avec l’environnement.
Le système de combat, à la fois fluide et spectaculaire, ajoute une dimension dynamique à l’exploration. Les affrontements sont des ballets visuels où les attaques du joueur se mêlent harmonieusement aux couleurs et formes de l’environnement.
Mais c’est l’intégration de mécaniques de boucle temporelle qui donne à Ultros sa véritable profondeur. Ce système ajoute une couche de réflexion stratégique à l’expérience, invitant le joueur à repenser son approche et à tirer parti de ses connaissances accumulées à chaque cycle. Cette dimension temporelle s’intègre naturellement dans le level design, créant des puzzles environnementaux ingénieux qui se dévoilent au fil des boucles.
La progression dans Ultros est particulièrement gratifiante. Chaque nouvelle capacité acquise, chaque secret découvert, ouvre de nouvelles possibilités d’exploration et de compréhension de cet univers étrange. Le jeu récompense constamment la curiosité du joueur, l’incitant à s’aventurer toujours plus profondément dans ses entrailles colorées.
Le level design, complexe et interconnecté, tire pleinement parti des mécaniques de boucle temporelle. Les zones précédemment inaccessibles se dévoilent progressivement, créant un sentiment constant de découverte et d’émerveillement.
La narration, bien que subtile, s’intègre parfaitement dans cet univers onirique. L’histoire se dévoile par bribes, laissant au joueur le soin d’interpréter et de assembler les pièces du puzzle narratif.
La bande-son, aux sonorités expérimentales et envoûtantes, complète parfaitement l’expérience visuelle. Elle contribue à créer une atmosphère immersive qui renforce le sentiment d’explorer un monde véritablement alien.
Ultros s’impose comme une expérience vidéoludique unique et mémorable. En fusionnant habilement les codes du metroidvania avec des mécaniques de boucle temporelle et une esthétique psychédélique saisissante, le jeu offre une aventure qui stimule autant les sens que l’esprit. C’est une œuvre qui repousse les limites du genre, invitant les joueurs à se perdre dans un univers fascinant où chaque exploration révèle de nouvelles merveilles. Une pépite visionnaire qui restera gravée dans les mémoires de ceux qui oseront s’aventurer dans ses profondeurs colorées.

Unicorn Overlord — 8/10

Bien que Unicorn Overlord joue la carte de la sécurité avec une histoire de fantasy relativement classique, tous les autres aspects du jeu se révèlent être un mélange délicieux de style élégant et de combats palpitants. Fidèle à l’adage « l’union fait la force », ce jeu sophistiqué, qui met en scène le rassemblement d’un groupe hétéroclite de guerriers pour reconquérir un royaume gouverné par un despote maléfique, s’impose comme une nouvelle aventure passionnante signée Vanillaware.
Dès les premiers instants, on est saisi par la beauté visuelle caractéristique de Vanillaware. Les graphismes en 2D dessinés à la main sont un véritable festin pour les yeux, avec des personnages détaillés et des environnements somptueux qui donnent vie à ce monde fantastique.
Le système de combat, cœur du jeu, est à la fois profond et accessible. Les affrontements tactiques au tour par tour offrent un niveau de stratégie satisfaisant, où la composition de l’équipe et le positionnement sont cruciaux. L’accent mis sur le travail d’équipe ajoute une dimension supplémentaire, encourageant le joueur à expérimenter diverses combinaisons de personnages pour exploiter au mieux leurs synergies.
La gestion de l’armée est particulièrement bien pensée. Le recrutement et le développement de nouveaux personnages créent un sentiment constant de progression et de renforcement. Chaque nouveau membre apporte ses propres compétences et personnalité, enrichissant à la fois le gameplay et la narration.
Bien que l’histoire principale puisse sembler familière aux amateurs de fantasy, elle est racontée avec suffisamment de charme et de rebondissements pour maintenir l’intérêt. Les personnages, hauts en couleur et bien développés, apportent vie et profondeur à cette quête de libération du royaume.
Le level design des cartes de bataille offre une variété de défis tactiques. Les objectifs variés et les conditions de victoire changeantes poussent le joueur à adapter constamment sa stratégie, évitant ainsi la monotonie.
La progression du personnage principal et de son armée est satisfaisante, avec un système d’amélioration qui permet de personnaliser l’expérience selon son style de jeu. Les arbres de compétences et les équipements offrent de nombreuses options pour optimiser ses troupes.
La bande-son, comme on peut s’y attendre de Vanillaware, est d’une qualité exceptionnelle. Les compositions épiques accompagnent parfaitement l’action à l’écran, renforçant l’immersion dans cet univers fantastique.
L’exploration du monde entre les batailles, bien que linéaire, est agrémentée de quêtes secondaires et de dialogues qui enrichissent l’univers du jeu. Ces moments offrent un répit bienvenu entre les intenses sessions de combat.
Unicorn Overlord est incontestablement une nouvelle réussite de Vanillaware dans le domaine des jeux de tactique. Malgré une histoire qui ne réinvente pas le genre, le jeu brille par son gameplay profond, son style visuel époustouflant et son attention aux détails. C’est une expérience qui saura satisfaire aussi bien les amateurs de jeux tactiques que les fans de l’esthétique unique de Vanillaware. Avec son mélange équilibré de combats stratégiques, de gestion d’armée et de narration fantastique, Unicorn Overlord offre une aventure captivante qui vous tiendra en haleine du début à la fin.

Warhammer 40,000: Space Marine 2 — 8/10

Le studio Saber Interactive avait une lourde tâche en reprenant le flambeau pour donner vie à Warhammer 40,000: Space Marine 2, et force est de constater qu’ils ont réussi à créer un successeur digne de ce nom au jeu de 2011. Brutalement beau à regarder et sauvagement satisfaisant à jouer, cette suite vous fera véritablement ressentir la puissance d’un Space Marine Ultramarines alors que vous déchiquetez des hordes d’ennemis.
Dès les premières minutes de jeu, on est frappé par la qualité visuelle impressionnante. Les environnements, fidèles à l’esthétique gothique futuriste de l’univers Warhammer 40,000, sont rendus avec un niveau de détail stupéfiant. Les effets de lumière, les textures et les explosions contribuent à créer une atmosphère oppressante et spectaculaire.
Le gameplay, cœur de l’expérience Space Marine, a été subtilement amélioré tout en restant fidèle à l’esprit du premier opus. Les combats sont brutaux, viscéraux et incroyablement satisfaisants. Le mélange habile de combat au corps à corps et de tir à distance crée un rythme frénétique qui capture parfaitement l’essence d’un Space Marine au combat.
Le système de combat au corps à corps est particulièrement réussi. Chaque coup porté, chaque exécution est ressentie avec une puissance palpable. Les animations fluides et violentes renforcent le sentiment d’incarner un guerrier surhumain en armure énergétique.
Les armes, variées et fidèles à l’univers de Warhammer 40,000, sont un plaisir à utiliser. Du bolter emblématique aux armes de mêlée dévastatrices, chacune offre une sensation unique et puissante.
La gestion des hordes d’ennemis est impressionnante. Le jeu réussit à afficher un nombre considérable d’adversaires à l’écran sans compromettre les performances, créant des batailles épiques à grande échelle qui capturent parfaitement l’ampleur des conflits de cet univers.
L’histoire, bien qu’elle ne réinvente pas la roue, offre une narration captivante qui plaira aux fans de la franchise. Les cinématiques de haute qualité et les dialogues bien écrits contribuent à l’immersion dans cet univers riche et complexe.
Le design sonore mérite une mention spéciale. Les bruits de combat, les cris des ennemis et la bande-son épique contribuent à créer une atmosphère immersive qui renforce l’impact de chaque action.
La progression du personnage, bien que linéaire, offre suffisamment d’options pour personnaliser son style de jeu. Les améliorations d’équipement et les nouvelles capacités débloquées au fil du jeu maintiennent l’intérêt et renforcent le sentiment de devenir un Space Marine toujours plus puissant.
Bien que le jeu excelle dans de nombreux domaines, certains joueurs pourraient trouver que la variété des missions pourrait être améliorée, et le level design, bien que spectaculaire, reste parfois un peu linéaire.
Warhammer 40,000: Space Marine 2 se révèle être une suite réussie qui capture parfaitement l’essence brutale et épique de l’univers Warhammer 40,000. Avec ses graphismes impressionnants, son gameplay viscéral et son ambiance immersive, il offre une expérience grisante qui ravira aussi bien les fans de la franchise que les amateurs d’action intense. Saber Interactive a réussi le pari de créer un jeu qui non seulement honore son prédécesseur, mais élève également la franchise à de nouveaux sommets de violence satisfaisante.

WWE 2K24 — 8/10

Les jeux WWE n’ont cessé de s’améliorer depuis que la série a rebondi après le point bas qu’était WWE 2K20, et le simulateur de divertissement sportif de cette année s’impose comme un prétendant de choix pour l’événement principal. Avec des fondamentaux soigneusement peaufinés, une richesse de contenu impressionnante et un mode Showcase mettant en vedette le meilleur de Wrestlemania à travers les décennies, WWE 2K24 s’affirme comme le champion incontesté du genre de catch professionnel.
Dès le premier combat, on sent que WWE 2K24 a atteint un nouveau niveau de raffinement. Le gameplay, pierre angulaire de l’expérience, a été finement ajusté pour offrir des affrontements fluides et dynamiques. Les mouvements des lutteurs sont plus réalistes que jamais, capturant fidèlement les styles uniques de chaque superstar.
Le roster impressionnant couvre plusieurs générations de catcheurs, offrant un mélange parfait entre légendes iconiques et stars actuelles. Cette diversité permet aux fans de tous âges de trouver leurs favoris et de recréer des matchs de rêve.
Le mode Showcase, centré sur l’histoire de Wrestlemania, est le point fort de cette édition. Il offre un voyage nostalgique à travers les moments les plus mémorables du plus grand événement de la WWE. La transition fluide entre séquences de jeu et images d’archives crée une expérience immersive qui ravira les fans de longue date.
Visuellement, WWE 2K24 franchit un nouveau cap. Les modèles de personnages sont incroyablement détaillés, les animations sont fluides, et l’ambiance des arènes capture parfaitement l’énergie des événements WWE. Les effets de lumière et les réactions du public contribuent à l’authenticité de l’expérience.
Le mode Carrière, bien qu’il ne révolutionne pas la formule, offre une progression satisfaisante et des scénarios intéressants. La possibilité de façonner sa propre superstar et de gravir les échelons de la WWE reste un pilier solide du jeu.
Les options de création et de personnalisation sont plus étendues que jamais. Que ce soit pour créer des superstars, des arènes, ou des championnats, les outils mis à disposition permettent de laisser libre cours à sa créativité.
Le mode Universe, qui permet de gérer la WWE à sa guise, a été enrichi avec de nouvelles options et une meilleure gestion des rivalités. Il offre des heures de jeu pour ceux qui aiment être aux commandes de l’univers WWE.
Le jeu en ligne, bien qu’amélioré, peut encore connaître quelques soucis de latence. Cependant, la variété des modes et la stabilité générale des connexions représentent un net progrès par rapport aux éditions précédentes.
WWE 2K24 se révèle être une itération solide et raffinée de la franchise. Il offre l’expérience de catch virtuel la plus complète et authentique à ce jour. Avec son gameplay peaufiné, son contenu riche et varié, et son hommage réussi à l’histoire de Wrestlemania, il satisfera aussi bien les fans hardcore que les nouveaux venus. Bien qu’il reste quelques petites imperfections, notamment en ligne, WWE 2K24 mérite amplement sa note de 8/10, s’affirmant comme la référence incontournable pour les amateurs de catch virtuel.

Une année vidéoludique 2024 riche et variée

L’année 2024 s’est révélée être un millésime exceptionnel pour l’industrie du jeu vidéo, offrant aux joueurs une palette d’expériences aussi diverses que captivantes. Des AAA ambitieux aux pépites indépendantes surprenantes, en passant par des suites longuement attendues et des concepts originaux, cette année a su satisfaire tous les types de joueurs.
Les grands noms de l’industrie ont une fois de plus démontré leur savoir-faire avec des titres comme Final Fantasy VII Rebirth, Tekken 8 ou encore NBA 2K25, poussant toujours plus loin les limites techniques et narratives. Parallèlement, le secteur indépendant a continué d’innover, proposant des expériences uniques comme Unicorn Overlord, Ultros ou Tales of Kenzera: Zau, prouvant que la créativité et l’audace restent au cœur de la création vidéoludique.
Cette année a également vu l’émergence de nouvelles tendances, avec une attention particulière portée aux mécaniques de boucle temporelle, à l’intégration d’éléments culturels variés, et à des narrations plus matures abordant des thèmes profonds comme le deuil ou l’identité.
La diversité des genres représentés – des jeux de combat aux RPG tactiques, en passant par les metroidvanias et les simulations sportives – témoigne de la vitalité d’une industrie en constante évolution, capable de se réinventer tout en honorant son héritage.
Qu’ils aient opté pour des graphismes photoréalistes époustouflants ou des directions artistiques stylisées et originales, ces jeux ont tous su créer des univers immersifs et mémorables, invitant les joueurs à s’y perdre pendant des heures.
2024 restera donc dans les annales comme une année particulièrement faste pour le jeu vidéo, offrant un équilibre parfait entre innovation et perfectionnement des formules éprouvées. Avec une telle diversité et qualité, chaque joueur aura certainement trouvé son bonheur parmi ces titres d’exception, promesse d’innombrables heures de jeu et d’émotions fortes. Cette année confirme, s’il en était encore besoin, que le jeu vidéo est un médium en pleine maturité, capable de divertir autant que de faire réfléchir, de nous émerveiller autant que de nous émouvoir.

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