lun 23 décembre 2024
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Les émissions de carbone de Meta diminuent-elles ? Cela dépend de la façon dont vous le regardez

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De nos jours, il peut être difficile de démêler les allégations environnementales des entreprises, notamment en lisant le dernier rapport de durabilité de Meta. Selon la façon dont on considère les choses, les émissions de gaz à effet de serre de l’entreprise peuvent sembler avoir augmenté ou diminué l’année dernière.

Pour clarifier cette situation, il est important de comprendre que l’écart entre ces chiffres est lié à la façon dont les émissions sont mesurées, que ce soit en termes totaux ou nets, ainsi qu’à l’impact local de Meta dans les régions où elle opère.

Le rapport de durabilité de Meta montre que les émissions totales de gaz à effet de serre « basées sur la localisation » ont augmenté régulièrement depuis 2019, atteignant un total de 14 067 104 tonnes d’équivalent dioxyde de carbone en 2023. En revanche, les émissions « basées sur le marché » ont diminué au cours de la même période, atteignant seulement 7 443 182 tonnes métriques en 2023.

Il est donc crucial de prendre en compte ces deux chiffres pour avoir une vision complète de l’empreinte carbone de Meta. Il est important de noter que la compagnie affiche souvent le chiffre le plus bas, mettant en avant ses efforts pour réduire son impact environnemental. Cependant, il est essentiel de garder à l’esprit les émissions totales pour comprendre la véritable portée de ces efforts.

Rachel Kitchin, responsable de la campagne climatique chez Stand.earth, souligne qu’il est essentiel de considérer les émissions basées sur l’emplacement pour avoir une vision plus réaliste de l’empreinte carbone de Meta. En effet, la majorité des centres de données de l’entreprise sont situés aux États-Unis, où une grande partie de l’électricité provient encore de combustibles fossiles.

Meta affirme que 100 % de sa consommation d’électricité provient d’achats d’énergies renouvelables, grâce à l’utilisation de certificats d’énergie renouvelable. Cependant, il est important de rester vigilant quant à l’efficacité réelle de ces certificats dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Pour éviter ces pièges, il est recommandé d’examiner les émissions basées sur le marché de Meta, qui prennent en compte les certificats d’énergie renouvelable et d’autres engagements en faveur des énergies propres. Acheter localement des certificats d’énergie renouvelable liés à des projets dans la même région peut contribuer à soutenir le développement de nouvelles sources d’énergie propre.

En conclusion, il est essentiel de prendre en compte tous les aspects de l’empreinte carbone d’une entreprise comme Meta pour évaluer véritablement son impact environnemental et ses efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Une étude d’impact économique menée l’année dernière a révélé que le soutien à 86 nouveaux projets éoliens et solaires dans 24 États américains devrait ajouter jusqu’à 9 800 MW d’énergie renouvelable aux réseaux locaux d’ici 2025. Pour comparer, le Texas disposait de plus de 15 000 MW d’énergie solaire à grande échelle l’année dernière.

« À la lecture de leur rapport, il semble que Meta ait adopté une approche à fort impact en matière d’énergies renouvelables », déclare Kitchin. Cette semaine, Meta a annoncé une nouvelle initiative visant à développer la géothermie pour les nouveaux centres de données.

Trouver de nouvelles sources d’énergie propre est devenu un défi encore plus grand en raison de la forte consommation d’énergie nécessaire pour former de nouveaux outils d’intelligence artificielle. Urvi Parekh, responsable des énergies renouvelables chez Meta, souligne l’importance de décarboner les réseaux électriques pour soutenir la croissance des centres de données.

Malgré des progrès, Meta s’approvisionnait encore en énergies renouvelables auprès de sources moins efficaces. L’entreprise affirme conclure principalement des accords à long terme pour acheter de l’énergie renouvelable provenant de nouveaux projets.

En examinant l’emplacement et les émissions basées sur le marché dans son dernier rapport sur le développement durable, il est clair que l’empreinte carbone de Meta est toujours importante. L’entreprise s’était engagée à atteindre zéro émission nette d’ici 2030, mais il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre cet objectif.

En somme, Meta met en place des initiatives ambitieuses pour promouvoir les énergies renouvelables et réduire son empreinte carbone, mais des défis subsistent pour atteindre ses objectifs environnementaux à long terme. La révolution industrielle a eu un impact majeur sur la société au 19ème siècle. Elle a transformé les modes de production, les conditions de travail et a engendré de profonds changements économiques et sociaux. Cette période de bouleversement a marqué le passage d’une économie agricole à une économie industrielle, basée sur la mécanisation et la production en série.

L’une des conséquences les plus marquantes de la révolution industrielle a été l’émergence de grandes usines, regroupant des centaines voire des milliers d’ouvriers. Ces usines, souvent situées en milieu urbain, ont contribué à l’exode rural et à la concentration des populations dans les villes. Les conditions de travail y étaient souvent difficiles, avec des journées de travail de 12 heures ou plus, des salaires bas et des normes de sécurité quasi inexistantes. Les ouvriers, souvent des femmes et des enfants, étaient soumis à une exploitation intense et vivaient dans des conditions de vie précaires.

La révolution industrielle a également entraîné une évolution majeure des techniques de production. L’invention de nouvelles machines, comme la machine à vapeur ou le métier à tisser mécanique, a permis d’augmenter la productivité et de réduire les coûts de production. Cela a favorisé l’émergence de nouvelles industries, comme la sidérurgie, le textile ou la chimie, qui ont contribué à la croissance économique et à l’enrichissement de certaines classes sociales.

Sur le plan social, la révolution industrielle a profondément modifié les rapports de travail. Les ouvriers étaient désormais regroupés en classes ouvrières, distinctes des classes bourgeoises et aristocratiques. Cette division de la société en classes sociales a entraîné des conflits sociaux, des grèves et des mouvements ouvriers pour revendiquer de meilleures conditions de travail et de vie. Ces luttes sociales ont conduit à l’émergence du mouvement ouvrier et syndical, qui a joué un rôle majeur dans l’amélioration des droits des travailleurs.

En conclusion, la révolution industrielle a profondément transformé la société au 19ème siècle. Elle a bouleversé les modes de production, les conditions de travail et les rapports sociaux. Si elle a permis des avancées technologiques et économiques majeures, elle a également engendré des injustices sociales et des inégalités. Il est important de comprendre ces bouleversements historiques pour mieux appréhender les enjeux actuels de la société industrielle.

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