jeu 31 octobre 2024
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La place Saint Pierre de Rome en 2005 et en 2013

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Ah, la Place Saint-Pierre de 2005 à 2013… Une période où ce coin de Toulouse a décidé de jouer à « Transformers » version béton armé. Imaginez un peu : pendant que certaines villes s’offraient des lifting discrets, notre chère place s’est lancée dans un relooking digne d’une émission de télé-réalité.

D’abord, il y avait ces travaux interminables qui ont transformé l’endroit en véritable parcours du combattant. Les étudiants, véritables ninja urbains, devaient slalomer entre les barrières de chantier pour atteindre leur bar préféré. Certains disent même avoir développé des super-pouvoirs à force d’esquiver les pelleteuses.

 

Le parking souterrain, véritable projet pharaonique, a donné lieu à des fouilles archéologiques passionnantes. On n’a pas trouvé de trésor des Templiers, mais quelques vestiges de soirées estudiantines des années 80 qui ont fait sourire plus d’un archéologue.

La fontaine, quant à elle, a connu plusieurs vies : bassin romantique, pataugeoire improvisée les soirs de match, et occasion manquée de créer la première piscine municipale en plein centre-ville. Les pigeons, fidèles au poste, ont stoïquement observé tout ce remue-ménage en se demandant si leurs cousins parisiens de Beaubourg avaient aussi ce genre de problèmes.

Le plus drôle ? Les terrasses de café qui jouaient au Tetris, se réinventant chaque semaine selon l’avancée des travaux. Les serveurs développèrent une agilité comparable à celle des artistes du Cirque du Soleil, slalomant entre les tables avec leurs plateaux.

Finalement, la Place Saint-Pierre version 2013 est sortie de sa chrysalide. Plus moderne, plus propre, mais toujours aussi… toulousaine. Comme quoi, même après un lifting complet, on ne perd pas son âme du Sud-Ouest. Les étudiants continuent d’y refaire le monde, les pigeons y font toujours leur loi, et les débats sur l’esthétique de la place alimentent encore les conversations des terrasses.

Comme on dit à Toulouse : « Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse » – même si le flacon a mis huit ans à prendre forme !

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