La NASA, au nom de l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère (NOAA), a attribué un contrat de 24,3 millions de dollars à l’Université du New Hampshire, à Durham, pour la construction de capteurs destinés à étudier les vents solaires. Ce contrat concerne le développement de deux instruments pour le projet Lagrange 1 Series, faisant partie du programme Space Weather Next de la NOAA. Dans le cadre de ce programme, la NOAA vise à disposer d’un accès continu à des images coronales et à des mesures du vent solaire.
Les capteurs conçus par l’Université du New Hampshire seront utilisés pour étudier le flux supersonique de plasma chaud provenant du Soleil. Prévus pour être lancés en 2029 et en 2032, ces capteurs permettront de collecter des données qui soutiendront les efforts nationaux visant à mieux comprendre les phénomènes météorologiques spatiaux autour de la Terre et à fournir des avertissements concernant les impacts tels que les interruptions des signaux radio et GPS causées par les tempêtes solaires.
Pendant environ neuf ans, l’Université du New Hampshire, en collaboration avec le sous-traitant Johns Hopkins Applied Physics Laboratory de Laurel, dans le Maryland, travaillera sur la conception, l’analyse, le développement, la fabrication, l’intégration, les tests, la vérification et l’évaluation des capteurs, soutiendra leur lancement, fournira et entretiendra l’équipement au sol, et assurera le soutien des opérations après le lancement à l’installation d’opérations par satellite de la NOAA à Suitland, dans le Maryland.
Le Centre de prévision météorologique spatiale de la NOAA utilisera les données des capteurs de plasma du vent solaire pour caractériser les éjections de masse coronale, les chocs interplanétaires et les flux à grande vitesse associés aux trous coronaires.
La NOAA et la NASA superviseront le développement, le lancement, les tests et le fonctionnement des satellites de la série Lagrange 1. La NOAA financera et gérera le programme, tandis que la NASA collaborera avec des partenaires commerciaux et universitaires pour développer, construire et lancer les instruments et les engins spatiaux.
En savoir plus sur le projet: Programme Space Weather Next