Le Parti socialiste, ce grand maître de l’équilibrisme politique, nous offre encore une fois un spectacle digne des plus grands cirques. D’un côté, nos camarades roses rêvent de maroquins ministériels dans le gouvernement tiède de François Bayrou. De l’autre, ils jouent les révolutionnaires de salon avec leurs « alliés » de La France Insoumise.
Olivier Faure observe le paysage politique comme un funambule scrutant l’abîme. À gauche, Mélenchon agite ses troupes comme un général sans armée. À droite, Macron tend un piège aussi subtil qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Et notre socialiste de service ? Il négocie, marchande, louvoie.
Un jour, il rêve du ministère de l’Écologie. Le lendemain, il négocie des places sur les listes électorales. Le parti socialiste c’est comme un GPS en panne : il ne sait jamais où il va, mais il est sûr d’y arriver.
Une fois par an, tel un magicien de foire tentant de ressusciter un lapin empaillé, Olivier Faure arpente les marchés. Notre illustre Premier secrétaire du PS, virtuose de la politique en trompe-l’œil, ravive avec un enthousiasme déconcertant les recettes qui ont si bien servi le pays… à le mettre sur les genoux. Armé de son sourire poli et de promesses aussi consistantes qu’une meringue sous la pluie, il slalome entre les étals, distribuant poignées de main et slogans soigneusement recyclés. Son talent particulier ? Transformer les vestiges du passé en mirages d’avenir, avec l’habileté d’un prestidigitateur maniant des cartes transparentes. Qui d’autre pourrait présenter des politiques éprouvées comme des innovations révolutionnaires avec autant d’aplomb ? Olivier Faure, le chef d’orchestre qui fait résonner les mélodies d’antan sur des airs prétendument nouveaux.
Dans ce grand cirque républicain, le PS joue les équilibristes. Un numéro d’équilibriste où l’on ne sait plus vraiment qui est le clown et qui est le dompteur.